Section de l’ISÈRE
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Réseau de l’Isère : point sur la destruction des services

Dès 2019, FO-DGFiP 38 dénonçait les projets du DDFiP. Celui-ci reprenait mécaniquement la rhétorique grossièrement mensongère de la DG principalement à l’usage des médias et des élus. Des points multicolores apparaissaient sur des cartes comme un rideau de fumée pour tenter de masquer la destruction programmée des services.
Aujourd’hui, l’affirmation qui était la notre que les "Maisons France Service" ne seraient que des coquilles vides est malheureusement largement vérifiée. Depuis bien longtemps, on entend plus parler d’agents DGFiP sur ces sites où de malheureux contractuels non formés sont supposés répondre aux questions de toutes sortes (Préfectures, CARSAT, Sécu, Pole emploi… Et les nôtres !)
La destruction de services est en revanche bien concrète :

Ont fermé :
4 SIE : Bourgoin, l’Isle-d’Abeau, St Marcellin et Voiron
4 SIP : La Côte St André, La Mure, l’Isle-d’Abeau et la tour du Pin.
Auxquels il faut ajouter près de trente trésoreries "remplacées" par une demi douzaine de SGC, véritables cimetières de trésoreries et d’emplois.
23 fermetures de trésoreries si l’on ne retient que les sites où aucun SGC n’est venu/resté. (l’écrasante majorité donc)
(Allevard, Beaurepaire, Bourg-d’Oisans, Crémieu, Domène, Échirolles, La Côte-Saint-André, La Verpillière, Le Grand-Lemps, Le Pont-de-Beauvoisin, Les Abrets, Mens, Meylan, Moirans, Morestel, Pont-de-Chéruy, Saint-Égrève, Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, Saint-Laurent-du-Pont, Tullins, Villard-de-Lans, Vinay, Vizille.)

Cette destruction du service public et des missions s’est donc également accompagnée de suppressions d’emplois massives et accélérées. Sur la situation des emplois à la DDFiP38, plus de détails ici

Aujourd’hui, FO appelle à des recrutements statutaires à hauteur des besoins et au retour à un véritable service public de proximité. Celui-ci passe par l’existence de structures en situation d’exercer correctement leurs missions, pas simplement d’expédier formellement et de façon industrielle les urgences. Ceci rappelle également la nécessité d’un véritable recensement des tâches à la DGFiP.