Section du LOIRET
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18 octobre 2022 : Ensemble Public-Privé pour augmenter les salaires et rejeter toute attaque contre le droit de grève !

Tous en grève et dans les manifestations
pour les salaires et contre les atteintes au droit de grève !

F.O.-DGFiP s’inscrit pleinement dans l’appel interprofessionnel de la Confédération F.O.
Face à un gouvernement et un patronat sourd aux revendications syndicales, notamment en matière de salaires, il est devenu indispensable d’obtenir une meilleure répartition des richesses.

Concernant la Fonction publique, la revalorisation du point d’indice au 1er juillet de 3,5 % est loin de répondre aux besoins et attentes des agents, d’autant plus que celle-ci ne concerne que le traitement et non les primes. Alors même que l’inflation reste élevée (6 % en moyenne en 2022) et que les pertes subies en matière de pouvoir d’achat s’élèvent à plus de 23%, le refus de négocier de la part du Ministre est inacceptable.

Avec sa fédération de fonctionnaires, F.O.-DGFiP exige l’ouverture immédiate de négociations salariales, en urgence, et une indexation automatique du point d’indice sur l’inflation.

F.O.-DGFiP apporte son soutien aux mobilisations en cours dans les différents secteurs économiques. Il condamne les réquisitions qui portent atteinte au droit de grève.

À la DGFIP, en matière indemnitaire, malgré les engagements d’octobre 2021 aucune mesure générale n’est proposée par la Direction Générale qui renvoie la discussion en 2023 alors que la valeur du points ACF n’a pas été revalorisée depuis 2009 et que les revalorisations successives et récentes de l’IMT évitent soigneusement les agents de la DGFiP.

En revanche les réformes se succèdent à un rythme insupportable et les agents des finances publiques restent quasiment les seuls fournisseurs officiels de suppressions d’emplois. A force d’être exemplaires Bercy est devenu une exception.

Les personnels des Finances Publiques exercent des missions au cœur du service public, essentielles à la cohésion sociale et à la République. Le gouvernement ne cesse de saluer leur professionnalisme et leur utilité. Mais les mots ne remplissent pas le frigo. Les agents des Finances publiques méritent plus et mieux. L’heure de la reconnaissance concrète et « essencielle » est venue.

Ensemble Public-Privé pour augmenter les salaires et rejeter toute attaque contre le droit de grève.

Pour l’ouverture de vraies négociations dans le public comme dans le privé, pour un Bercy des finances après le Beauvau de la sécurité, le Grenelle de l’éducation, le Ségur de la santé et les états généraux de la diplomatie, pour retrouver la FORCE DU COLLECTIF qui nous permettra de gagner, F.O.-DGFiP appelle l’ensemble des agent(e)s des finances publiques à se mettre en grève et à participer aux manifestations organisées dans les départements.

Mobilisations et grèves le 18 octobre
pour l’augmentation des salaires et la défense du droit de grève

Que ce soit dans les raffineries, l’agroalimentaire, les crèches, les transports publics, l’énergie et nucléaire, les organismes sociaux, les banque-assurances, les services informatiques, la maintenance industrielle, l’éducation, la santé, le commerce, la métallurgie… les salariés de très nombreux secteurs professionnels se mobilisent depuis des mois dans leurs entreprises ou leurs services pour revendiquer et gagner de légitimes augmentations de salaire, de meilleures conditions de travail, des emplois de qualité. Les jeunes se mobilisent aussi, pour leurs conditions de vie et d’études ainsi que pour une réforme des bourses ambitieuse.

Le mouvement des lycées professionnels, d’ores et déjà décidé pour le 18 octobre, s’inscrit dans cette dynamique.

Pourtant et alors qu’elles réalisent d’énormes profits, les entreprises de la branche Pétrole, en particulier Total ou Exxon, refusent d’accéder, aux exigences des salariés massivement mobilisés par l’ouverture immédiate d’une négociation sérieuse. Ces derniers réclament avant tout le rattrapage de l’inflation et une meilleure répartition des richesses créées par les travailleuses et travailleurs, alors que des milliards d’euros de dividendes ont été versés aux actionnaires.

C’est cette situation de blocage patronal qui crée aujourd’hui la pénurie de carburants. Mardi dernier, une limite a été franchie par le gouvernement, annonçant faire procéder aux réquisitions des salariés des raffineries et dépôts par les préfectures. Elles sont en cours depuis hier. Cette procédure déjà condamnée par l’OIT constitue une atteinte inacceptable au droit constitutionnel de grève et aux libertés fondamentales.

La mobilisation gagne des secteurs de plus en plus nombreux dans le privé comme dans le public. Elles et ils obtiennent par leurs actions avec leurs organisations syndicales l’ouverture de nouvelles négociations et des avancées salariales significatives. C’est aujourd’hui qu’il faut se mobiliser dans tous les secteurs professionnels, public comme privé.

C’est pourquoi les organisations syndicales et les organisations de jeunesse signataires décident d’appeler ensemble les travailleuses et travailleurs et la jeunesse à la mobilisation y compris par la grève le mardi 18 octobre pour l’augmentation des salaires, des pensions et minima sociaux, et l’amélioration des conditions de vie et d’études.

Elles appellent également les salariés, les retraités, les privés d’emploi et la jeunesse à se mobiliser pour la défense du droit de grève en participant aux rassemblements organisés devant les préfectures et sous-préfectures.

Le 18 octobre, elles s’engagent à organiser partout avec les jeunes et les salariés des différents secteurs professionnels des mobilisations et actions, dans les entreprises et les services.

Frédéric Souillot
Secrétaire général de Force Ouvrière