D.O.S. : En avril, à la DGFIP, ne te découvre pas d’un fil.

Alors que la réunion DOS qui devait se tenir à Marseille avait été supprimée par crainte de manifestations houleuses, plusieurs centaines d’agents des départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Hautes-Alpes, des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône, de Corse du Sud, de Haute-Corse, du Var, du Vaucluse et de la Réunion ayant participé aux ateliers ont été à nouveau invités, le 1er avril, à participer le 22 avril prochain à la restitution des ateliers DOS de leur interrégion…à Paris, loin des syndicalistes irresponsables du Sud qui empêchent les réunions du Directeur Général.

Pourquoi Paris et pas les Iles Kerguelen où la quiétude de la réunion aurait été plus sûrement préservée ?

Outre qu’il déplore le procès d’intention fait aux représentants syndicaux, le Syndicat F.O.-DGFiP pose la question du coût de ces manifestations au moment où le discours sur le déficit de l’État sert à supprimer toujours davantage d’emplois publics.

Si la DGFiP, qui ressemble déjà à un décor de cinéma (une belle façade avec rien derrière), verse en plus dans le « bling-bling », alors il est temps que les personnels fassent connaître leur mécontentement profond au moment où ils sont confrontés quotidiennement à la dégradation de leurs conditions de travail par manque d’effectifs et de moyens de fonctionnement.

Faute d’être invitées, les sections F.O.-DGFiP, qui auraient souhaité lui remettre les revendications des agents des Régions PACA, Corse et Réunion s’il s’était déplacé pour les recevoir, les enverront au Directeur Général par la Poste.