Pourquoi FO Services Centraux a boycotté le CTL du Lundi 12 octobre 2015

Pourquoi le dialogue social est au point mort au niveau national et au niveau local.

La confiance est une valeur indispensable dans le dialogue social entre les syndicats et l’administration

Il est naturel que les syndicats aient parfois, et même souvent, des positions divergentes avec l’administration et les politiques qui nous gouvernent.

Mais il est important que les syndicats aient au moins le respect et la franchise de la parole donnée.

Force est de constater que nous en sommes loin.

L’évitement,
le contournement, parfois le mensonge sont devenus des pratiques courantes de l’administration et des ministres lors des
réunions, des groupes de travail et des Comités Techniques avec les représentants du personnel.

Cette situation au niveau national se diffuse maintenant au niveau local.

Vous trouverez ci-dessous des exemples concrets

La question de la production de la cartographie nationale des restructurations à la DGFIP et à la DGDDI
en est un exemple, la mise en œuvre de la réforme régionale à l’INSEE en est une caricature, la remise
en cause du temps de travail au Service Commun des Laboratoires en est la forme la plus provocatrice.
Même les réformes au sein du Secrétariat Général, comme celles des GRID en attestent.

Le pire est que l’exemple vient du Premier Ministre. Sa décision autoritaire, pour ne pas dire
d’autoritarisme, sur le projet PPCR, est à ce titre assez pitoyable.

Force est de constater
une motivation en berne et une colère de plus en plus forte de nos collègues en raison :

Restructurations et suppressions des services,

Et maintenant ,
pour la première fois depuis 1989, baisse du budget de l’action sociale.

Voici les raisons qui poussent FO DGFIP au boycottage des Comités techniques et des groupes de travail
au niveau national et au niveau local.