Covid, l’histoire sans fin. Coronavirus, Saison 5, épisode 5 : covid 19, lassitude 22

Covid19, lassitude 22. Nous pourrions croire que la lassitude gagne.

Comme au Moyen Âge, des guerres absurdes continuent le travail mortel commencé par les épidémies. Et les rayons pâtes des supermarchés sont dépouillés par ceux qui craignent la famine à venir.
Peste, guerre, famine, veulent la place de Liberté, Egalité, Fraternité. Sans même parler des peurs millénaristes qui accompagnent nos actuels fléaux, discours complotistes et irrationnels à gogo. La lassitude est bien nourrie, elle.
Enfin, surprotégés par des protocoles sanitaires efficaces, nos systèmes immunitaires sont fragiles. La gastro et la grippe en profitent vaillamment.

Depuis le début de l’année 2022, plus de 80 de nos collègues (à confirmer), à la DGFIP 27, ont contracté le Covid, sous la forme d’un de ses nouveaux variants.
Pas de cas de "covid long complexe" selon le PPR (pôle pilotage et ressources), pour l’instant. Mais quelques collègues avec des séquelles.
Aujourd’hui, sur la première semaine de mars, 3 cas positifs, 1 sur la seconde. 5 cas sur la troisième semaine, puis 6 cas sur notre semaine.
De plus, 4 collègues, grippés, sont arrêtés.

Pour les mesures barrières à mettre en place, ou pas, nous, à FO, attendons un point de vu scientifique.

En ces temps de contamination, nous devons rappeler notre revendication sur la journée de carence : à FO, nous réclamons haut et fort sa suppression.
Que se passe t-il actuellement ? Nos collègues, avec une gastro ou une grippe perdent une journée de salaire s’ils se déclarent en arrêt. Certains ne peuvent pas se le permettre. Et…tout le service peux se trouver contaminé. La faute à qui ? A nos gouvernants qui maintiennent cette décision.
Pour le covid, pas de jour de carence. Pour les autres pathologies, pas de répit.