Le Monde de MEMO

La DGFIP considère sûrement les vérificatrices et vérificateurs comme Dory, le poisson chirurgien bleu amnésique du célèbre dessin animé de Pixar.

Elle tente de faire revenir par la fenêtre une application "rialto investigations" que les acteurs du contrôle fiscal avait poussée à la porte.
Le rejet et le boycott avaient été massifs pour cette application de flicage, de statistiques , contre productrice et véritable usine à gaz …

La ficelle est grosse et renommer "Rialto Investigations" gentiment "Rialto mémo" ne suffit pas à noyer le poisson.

Quel intérêt à remplacer la "paperasse papier" par la "paperasse informatique" ?

On passera bientôt plus de temps à dire et remplir des cases de ce qu’on fait qu’à faire proprement dit.

Cerise sur le gâteau cela se fait en douce pendant l’été comme tous les mauvais coups…

Une note du bureau CF1, référencée CD n°245/2016 – CF1/2016/04/3735 du 22 juillet 2016 relative au déploiement de l’application, MEMO a été balancée.

L’application devra être utilisée dans toutes les brigades de vérification (DR/DDFiP et DIRCOFI) et les PCE à compter du 1^er janvier 2017.

Le DG y va même de sa petite mention manuscrite pour pousser son "caprice"…

Des formateurs sont recherchés en urgence pour former à cette application.

Les vérificatrices et vérificateurs ont bien besoin d’autre chose pour exercer correctement leur fonction très difficile : tout d’abord de confiance, de sécurité, de soutien.

La relation de confiance avec les contribuables vérifiés dont on nous rebat les oreilles serait plus adaptée à la relation avec ses personnels qu’avec les "vérifiés", non ?

La DGFiP ferait mieux de revaloriser les frais de déplacements qu’ils effectuent avec leurs véhicules personnels. (rappel : frais remboursés inférieurs au barème fiscal retenu pour l’IR)

Et là, c’est la DGFiP qui est amnésique !