Meilleurs voeux pour 2013

2012 fut un cap difficile à passer, mais 2013 ne s’annonce pas sous de meilleurs auspices.Pourtant, un changement de cap nous fut promis et le syndicat FORCE OUVRIERE peut aisément dénoncer cette promesse non tenue.

En effet, à FORCE OUVRIERE, selon notre habitude, nous n’avons soutenu aucun des candidats en lice à la présidentielle ou à quelque autre élection politique, ceci dans le respect de notre Charte d’Amiens (1906) qui précise que chaque syndiqué ou militant peut avoir des convictions politiques ou philosophiques mais qu’il ne doit pas introduire dans le syndicat les opinions qu’il professe.

Ceci permet à FORCE OUVRIERE d’avoir les mains libres pour défendre les droits individuels des salariés lorsqu’ils sont mis à mal par le patronat, en l’espèce l’Etat-patron : quel que soit le gouvernement en place, ce sont les actes qui sont analysés et non la couleur politique.

Par ailleurs, comment pourrait-on critiquer un pouvoir que l’on a aidé à accéder au pouvoir en le soutenant ?!

C’est pourquoi nous pouvons dénoncer le changement dans la continuité de tous les gouvernements successifs y compris celui-ci.

Quelques exemples :
La maîtrise des dépenses publiques ne peut passer que par la suppression d’emplois de fonctionnaires Le gel des salaires des fonctionnaires et même la baisse de leurs salaires avec l’augmentation des cotisations déroulements de carrières inexistants (tassement des grilles, échelon contingenté) jour de carence maintenu etc.

Non, il n’y a pas de changement en perspective et on peut craindre pour l’avenir car ce sont toujours les mêmes recettes éculées qui ressortent faute d’avoir du courage politique ou faute d’avoir du pouvoir tout court puisque les marchés financiers semblent bien diriger les gouvernements !

Alors, il faut réagir en se groupant et en retrouvant la solidarité qui a aidé les salariés à faire évoluer leurs conditions de travail.

La lutte ne se délègue pas, elle se partage !

A l’égoïsme de quelques financiers, il faut opposer une solidarité des salariés, de tous les salariés.

C’est pourquoi, je vous appelle à réagir, à entrer en résistance, à soutenir les actions syndicales et à rejoindre FORCE OUVRIERE.