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2010 : un enfant sur cinq vit dans une famille pauvre

France- SOURCE CONFEDERATION FO

2010 : un enfant sur cinq vit dans une famille pauvre

Le niveau de vie des Français a stagné ou baissé en 2010, à l’exception des catégories les plus aisées, indique l’INSEE dans son ouvrage « Revenus et patrimoine des ménages », publié le 23 avril.
Cette année-là, le taux de pauvreté s’est élevé à 14,1% de la population, soit une hausse de 0,6 point par rapport à 2009, et il touche surtout les familles, note l’Institut de la statistique.

Dans ce contexte, 2,7 millions d’enfants –un sur cinq– vivaient en 2010 dans des familles pauvres –en dessous du seuil de pauvreté, soit 964 euros mensuels. Plus souvent que les autres, ces enfants vivent avec un parent sans emploi ou en emploi précaire, l’autre facteur de risque de pauvreté venant du nombre de frères et sœurs. Par exemple, pour un couple avec deux enfants de moins de 14 ans, le seuil de pauvreté est atteint quand les revenus de la famille n’excèdent pas 2 024 euros.

Seuil de pauvreté : 964 euros par mois

Le poids de la récession de 2009 et du recul de 2,6% du Produit intérieur brut s’est lourdement fait sentir. Entre 2005 et 2009, en effet, le taux de pauvreté des moins de 18 ans s’élevait en moyenne annuelle à 17,6%, grimpant à 19,6% en 2010. Pourtant, indique encore l’INSEE, le système de protection sociale –allocations chômage, minima sociaux, allocations logement, prestations familiales– a joué les amortisseurs, sans lesquels la situation aurait été encore plus grave.

Alors que 8,6 millions de personnes sont en dessous du seuil de pauvreté, la moitié d’entre elles vivant même avec moins de 781 euros par mois, le niveau de vie est reparti à la hausse (+1,3%), en 2010 toujours, pour 5% des Français les plus riches.

- Comment définir le seuil de pauvreté :

En France et en Europe le seuil de pauvreté est fixé de façon relative. On considère comme pauvre une personne dont les revenus sont inférieurs à un certain pourcentage du revenu dit « médian ». Ce revenu médian est celui qui partage la population en deux, autant gagne moins, autant gagne davantage. Quand le revenu médian augmente, le seuil de pauvreté s’accroît donc.
Ce pourcentage est de plus en plus souvent fixé à 60 % du revenu médian, alors que jusqu’en 2008 le seuil à 50 % était le plus couramment utilisé en France. Aucun seuil n’est plus objectif qu’un autre, il s’agit d’une convention statistique. On peut tout aussi bien opter pour un seuil à 40 % ou 70 %.