Section de la CHARENTE
 Centre des Finances Publiques de Soyaux
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Nous sommes la DDFIP et non à la diète

Après un premier volet relatif à l’abondement des promotions de 20 % en 2024 et en 2025 signé par
l’ensemble des organisations syndicales puis le rejet unanime de la prime à la galère GMBI qui exclut près
de 74 000 agents, les négociations avec la Direction Générale sont entrées le 9 novembre dans une
phase décisive en débutant les discussions relatives à la revalorisation pérenne de l’indemnitaire.

C’est le coup d’envoi du rendez-vous qui doit répondre enfin à nos attentes.

NOUS AGENTS DE LA DGFiP TRAVAILLONS GRATUITEMENT DEPUIS LE 25 OCTOBRE

Les dernières évolutions substantielles du régime indemnitaire remontent à 2014 tandis que l’inflation
cumulée sur la même période s’élève à 18,5 %. Depuis 10 ans, notre régime indemnitaire perd
chaque année un peu plus de valeur, à tel point que cette année nous travaillons gratuitement
depuis le 25 octobre (sur le plan régime indemnitaire) !

UNE DIÈTE INDEMNITAIRE BIEN RÉELLE

La dette indemnitaire est au moins aussi réelle que la dette en emplois ou la dette technologique
que la Cour des Comptes a mis une dizaine d’années à reconnaître. L’Indemnité Mensuelle de Technicité
et le barème de la prime de rendement n’ont pas été revalorisés depuis 2017 et la valeur du point ACF
est inchangée depuis 2009 !

Nos gouvernants assènent que nous serions, à la DGFIP, dans une situation enviable. La réalité est toute
autre ! Pour les agents de catégorie B et C, la rémunération est même moindre en moyenne que
dans le reste de la fonction publique. Ce déficit de reconnaissance pécuniaire qui touche les catégories A,
B et C est tel que la DGFIP rencontre aujourd’hui de réelles difficultés d’attractivité.
À l’inverse, les plus hauts fonctionnaires ont bénéficié d’augmentations substantielles en 2023.
Solidaires

Depuis près de 10 ans, la DGFiP reste le fournisseur officiel de suppression d’emploi et réussi même
le tour de force d’être la seule administration avec un schéma d’emploi négatif en 2024.
Depuis plus de 10 ans, les restructurations continuelles, les réorganisations, les missions transférées, les
applications inabouties nous percutent quotidiennement et font perdre son sens au travail donnent le
sentiment aux agents d’être perpétuellement dans le tambour d’une machine à laver… en mode
essorage naturellement. Les résultats de l’observatoire interne traduisent cette fatigue, cette
démotivation et l’insatisfaction en matière de rémunération et de promotion.
Malgré la dégradation constante de nos conditions de travail notre engagement et notre
attachement des agents au service public ne faiblit pas. Nous sommes les seuls garants aujourd’hui
d’une DGFIP encore debout.

Au-delà de l’inflation durablement élevée ou des pertes cumulées de pouvoir d’achat, loin des
compliments et des remerciements de tribune ou de plume, à quel niveau la direction générale situe
la juste reconnaissance de nos efforts consentis au quotidien ?
Les premières propositions de l’administration sont aux antipodes de nos revendications et pour
tout dire franchement indécentes.

La prochaine étape de la négociation sera le 22 novembre. Partout sur le territoire, dès maintenant,
construisons la mobilisation pour exiger la reconnaissance urgente de notre engagement. Elle passe
par une revalorisation pérenne substantielle et immédiate de la rémunération pour tous !
Interpellons nombreux le Ministre et le Directeur Général.