Section de la CHARENTE
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PLF 2024

Bonjour,

Pour résumer et pour le département : emplois 491 mais avec un solde nul qui s’explique par des transformation et redéploiements

+2 IP, -2 idiv, +3 B, - 3C =0

Tu trouveras en annexe les documents relatifs au volet emploi du PLF 2024 communiqué en prévision du CSAR convoqué le 11 décembre prochain. Tu trouveras également 3 cartes qui visent à faciliter la visualisation de la répartition des emplois du PLF 2024 pour les Directions locales, les DISI et les DIRCOFI.
Les documents font évidemment masse de toutes les opérations de transferts et des relocalisations pour se réjouir d’un schéma d’emploi positif historique !
Ces artifices de présentation ne trompent personne et occultent la poursuite des suppressions d’emplois, le niveau persistant de vacance d’emploi, néglige le fait que les emplois transférés de l’extérieur ne sont que très partiellement pourvus, que les relocalisations ne sont que des emplois déplacés et passe sous silence l’ampleur des redéploiements envisagés dans le cadre du plan de lutte contre la fraude.
Le niveau de recrutement reste élevé puisque celui des départs l’est aussi et qu’une nouvelle vague de recrutement de contractuels est d’ores et déjà confirmée. L’ENFiP profite logiquement du maintien du niveau des recrutements.

Les chiffres dessinent des évolutions contrastées et paradoxales entre les départements à rebours des propos optimistes de certains directeurs départementaux qui s’étaient avancés à promettre l’absence de suppressions d’emplois cette année : délocalisation pour les directions départementale/reconcentration au bénéfice des structures nationales on inter-régionales.

Les directions de région parisienne sont clairement malmenées, le littoral atlantique plutôt favorisé. Une dizaine de départements voient leur situation inchangée. Dans cette répartition les DISI sont renforcées mais à des niveaux bien éloignés de ce que l’ambition numérique exigerait. Les Directions nationales spécialisées sont elles aussi bénéficiaires à la notable exceptions du SDNC, tout comme les DIRCOFI esquissant un nouveau recentrage sur les enjeux loin de la mobilisation générale de l’ensemble des acteurs du contrôle fiscal et
confirmant que les renforts annoncés ne sont que des redéploiements. La situation des DDG est inchangée.

Ce sont cette année 471 emplois et 34 départements qui sont concernés par les opérations dites de relocalisations qui, comme les transferts externes, masquent la lecture de la répartition des suppressions d’emplois.
La seule certitude est que la poursuite des suppressions d’emplois est loin de renforcer la DGFiP ou même plus modestement de régler la question des emplois vacants. Malgré l’aveu timide que constitue la modération des suppressions d’emplois, Le PLF 2024 confirme l’affaiblissement continu de la DGFiP et n’augure d’aucune inflexion sur les conditions de travail des personnels.
Sur la forme, la présence au CSAR du 11 décembre fait l’objet d’échange en cours au sein de l’intersyndicale. Sur le fond, le Syndicat ne peut que s’opposer à la poursuite dogmatique et aveugle des suppressions d’emplois qui prive les services des moyens nécessaires à l’exercice quotidien des missions et à l’amélioration des conditions de travail des personnels.