Et nos salaires ???

La cherté de la vie est à l’origine des mouvements révolutionnaires dans les pays comme la Tunisie ou l’Egypte, à l’heure actuelle.
Toutes proportions gardées, bien évidemment, l’on peut tenter un parallèle avec ce qui se passe dans les pays dits "développés" comme le nôtre.
Aprés sa récente revalorisation, le SMIC a atteint le niveau brut de 1 365,00 € et a donc dépassé, pendant quelques jours, le minimum de traitement de la fonction publique. ce dernier, décence obligeait sans doute nos gouvernants, vient d’être réévalué à 1 365,94 €…
le tract de la Fédération Générale des Fonctionnaires, montre clairement l’écart entre l’augmentation du coût de la vie et la stagnation des salaires des fonctionnaires.
Aujourd’hui, il faut absolument faire carrière pour avoir le droit de maintenir son niveau de vie. Si vous ne réussissez pas un concours ou n’avez pas accédé à un échelon ou grade supérieur, vous ne pouvez pas faire face à euros constants, à vos charges courantes.
Ils’agit, là encore en refusant de se comparer aux pays aujourd’hui en révolte, à un appauvrissement des agents de l’ETAT et des collectivités territoriales et hospitalières.
Combien de temps ? Déjà jusqu’en 2013… et après ?
Là encore, il nous reveient de prendre conscience des luttes à mener pour arrêter ce bras destructeur des gouvernements obéissant, sans sourciller aux directives de l’Union Européenne, afin de respecter les déficits maximaux… Et pourtant ces déficits n’ont ils pas été creusés récemment par les aides massives accordées aux banques ?