Section des DEUX-SÈVRES
 SGC Saint Maixent
Thierry BARBIER
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Le désespoir ou la lutte

Fin Juin, lors du comité d’hygiène et sécurité ministériel, un représentant FO a tenté de se suicider en avalant un tube de médicaments,( lire l’article de presse ci-joint).

La folie s’emparerait-elle de nos camarades, au point qu’ils en viendraient à l’ultime recours pour bien illustrer le message qu’ils reçoivent de leurs mandants : vous vous suicidez camarades, eh bien moi aussi et je le ferai devant les grands chefs.

Certes, le contexte est alarmant, certes, les suppressions d’emplois, les conditions de travail, le pouvoir d’achat, les retraites, la protection sociale, tout part à vau l’eau…

Oui, mais, camarades, inspirons nous du mythe de Sisyphe repris par Albert CAMUS :
ce pauvre héros de l’antiquité était condamné à pousser un lourd rocher au sommet d’une colline d’où il retombait invariablement sur l’autre versant.

Partant, CAMUS divise le monde en trois catégories de gens :

les désespérés qui ne voient de secours devant cette absurdité de l’existence que dans le suicide,

les fuyards, qui, au lieu de refuser cette absurdité, trouve leur secours dans une voie qui leur fait voir autre chose que la réalité, par exemple au travers de la religion…

les lucides, qui acceptent l’absurde réalité de la vie, et qui trouvent une raison à leur existence dans la lutte.Plaçons nous volontairement dans cette troisième catégorie.

Une autre sagesse, populaire celle ci au travers de trois dictons que l’on peut relier entre eux, ne dit-elle pas :

tant qu’il y a de la vie, il ya de l’espoir,
l’espoir fait vivre,
vivre , c’est lutter

Au revoir