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- Notre journal: FO le lire , année 2016
- Article publié le 23/11/2016
RÉSOLUTION ACTION SOCIALE
Le
Congrès de la
Fédération des Finances FO réuni les 11, 12 et 13 octobre
2016 à Longeville sur
Mer dénonce la politique de réduction drastique des moyens budgétaires
poursuivie par le gouvernement. Dans
une période de
crise économique, marquée par une baisse du pouvoir d’achat, une
détérioration
des conditions de travail et son lot de suppressions d’emplois depuis
plusieurs
années, le
Congrès dénonce -
la
réduction de crédits alloués à la politique d’action sociale dans notre
Ministère. Le
Congrès exige que -
celle-ci
demeure une priorité ministérielle. -
des
garanties afin que le Ministre maintienne une politique d’Action
Sociale ministérielle,
ambitieuse et de qualité. -
l’ensemble
des fonctionnaires de l’Etat continue à bénéficier de l’action sociale
ministérielle à son plus haut niveau et de l’action sociale
interministérielle
avec un financement à hauteur des besoins. -
le
maintien d’une action sociale départementale avec les effectifs et
moyens en nombre
suffisant à son animation. Le
Congrès
revendique -
une
égalité de
traitement et d'accès aux prestations pour les agents, actifs et
retraités,
issus des ministères de Bercy, quelle que soit leur implantation
fonctionnelle
et géographique, y compris hors métropole. Il dénonce -
à ce titre les refus de prestations opposés
aux agents de Bercy en poste au ministère en charge de l’environnement,
notamment dans les DREAL. ACTION SOCIALE INTERMINISTERIELLE Le
Congrès réaffirme ·
son
attachement à l’action sociale interministérielle, définie
dans la loi 83-634 du 13 juillet 1983, qui permet de garantir à tous
les agents
l’accès à un socle commun de prestations. Le
Congrès s’oppose ·
à
toute création d’un établissement public qui viserait à
transformer l’action sociale statutaire en oeuvre sociale comparable au
comité
d’entreprise. Le
Congrès exige que ·
l’ensemble
des fonctionnaires d’Etat bénéficie de l’action sociale ministérielle
et de
l’action sociale interministérielle quelle que soit leur affectation. ·
que
les prestations interministérielles à réglementation commune soient
budgétisées
à hauteur des besoins des agents bénéficiaires Le
Congrès dénonce ·
la
politique budgétaire du gouvernement qui a pour effet de réduire
de façon drastique le budget d’action sociale interministérielle. ACTION SOCIALE MINISTERIELLE ► REPRÉSENTATIVITÉ Le
Congrès rappelle -
que
FO n’a pas
signé les accords de Bercy, ni approuvé la loi de rénovation du
dialogue
social du 5 juillet 2010. Il dénonce la fin du paritarisme au sein des
instances "action sociale" qui a profondément modifié leur activité. -
La
mise en place de l’autonomie des associations gestionnaires des
prestations
d’action sociale ministérielle : Association pour le Logement des
Personnels
des Administrations Financières (ALPAF), Association de Gestion des
Restaurants
Administratifs Financiers (AGRAF), et Éducation Plein Air Finance (
EPAF) a
transféré une partie des prérogatives du CNAS vers le conseil de
surveillance
et l’assemblée générale de chacune des associations. Malgré les
promesses de
l'Etat de maintenir le niveau et la périodicité de versement des
subventions
annuelles, celles-ci ont diminué chaque année, et se révèlent désormais
insuffisantes
pour permettre de maintenir une action sociale de qualité correspondant
aux
besoins de plus en plus importants des agents du Ministère de
l’Économie et des
Finances. Le
Congrès exige -l’inscription
du montant des subventions dans les conventions triennales et le
respect du
calendrier des versements. ► ORGANISATION ET
FONCTIONNEMENT Le
Congrès rappelle -
que
les groupes de travail ne se substituent ni au CNAS (Conseil National
d’Action
Sociale) ni aux CDAS (Conseil Départemental d’Action Sociale). Il
réclame des formations
spécifiques et effectives pour tous les membres des CDAS. ►MOYENS DES
DÉLÉGATIONS Le
Congrès revendique -le
maintien du principe de l'élection du délégué et demande une plus
grande transparence
de la procédure. ► RESTAURATION Le
Congrès réaffirme s -
on
attachement à la restauration collective de proximité et de qualité qui
constitue
une obligation pour l'employeur y compris pour les structures à faibles
effectifs. Dans le cadre de regroupement de postes, l'administration
occulte
souvent les besoins des agents en matière de restauration. Le
Congrès exige -qu’avant
chaque restructuration de services, l'administration planifie en
concertation
avec les organisations syndicales, des solutions de restauration
adaptées. Lors de toute implantation
administrative
nouvelle, la création d’un restaurant administratif sur place. ► LOGEMENT -
L’attribution
d’un logement social reste plus que jamais une des préoccupations
majeures des agents,
dans un contexte immobilier caractérisé par une forte hausse des prix
et des
loyers, et par une stagnation du volume de logements sociaux. Cette
situation,
conjuguée à la perte de pouvoir d'achat des agents, pèse de plus en
plus
lourdement sur les revenus des ménages (rapport loyer/revenus). -
De
plus, ALPAF s'est vu supprimer la subvention pour 2016 au motif d'une
trésorerie équilibrée. Cette décision a un impact direct sur les
futures
réservations de logements. ► AIDES ET PRÊTS -
Le
Congrès conscient des efforts fournis par l'ALPAF en matière d'aides et
prêts,
demande la poursuite de l'amélioration des critères d'accès aux aides
et prêts
au logement et l'abondement de ces crédits. Pour les agents des
DOM/COM,
l’indemnité de vie chère ne doit pas être prise en compte pour le
calcul des
aides et prêts. ►VACANCES LOISIRS Le
Congrès condamne -
les
mesures appliquées au secteur vacances-enfants notamment : §Les
augmentations systématiques de la participation des familles, §
Le
transfert des frais de pré-acheminement sur les familles. Le
Congrès exige -
la
prise en charge de la totalité des frais d'acheminement, des enfants, à
partir
du domicile jusqu’au centre de regroupement ou jusqu’au centre de
vacances pour
les séjours courts. -
le
maintien de prestations de qualité. Le
Congrès dénonce -
une
pratique tendant à facturer hors forfait un certain nombre de
prestations et
revendique une formule “tout compris” dans l’offre tarifaire. ►VACANCES LOISIRS Le
Congrès condamne -les
mesures appliquées au secteur vacances-enfants notamment Les
augmentations
systématiques de la participation des familles, -Le
transfert des frais de
pré-acheminement sur les familles. Le
Congrès exige -
la
prise en charge de la totalité des frais d'acheminement, des enfants, à
partir
du domicile jusqu’au centre de regroupement ou jusqu’au centre de
vacances pour
les séjours courts. -
le
maintien de prestations de qualité. Le
Congrès dénonce -
une
pratique tendant à facturer hors forfait un certain nombre de
prestations et
revendique une formule “tout compris” dans l’offre tarifaire. Face
aux
difficultés croissantes rencontrées par les agents, le Congrès
revendique une
réelle politique d'action sociale qui permette d'améliorer les
conditions de
vie de tous les agents, actifs et retraités. A ce
titre, il
combattra toute tentative d'individualisation des prestations et
d'instrumentalisation de l'action sociale au profit d’une politique de
gestion
par les services des ressources humaines. Le
Congrès
mandate la Fédération des Finances
FO, à tous les niveaux, pour
faire aboutir
ces légitimes revendications. |
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- Résolution Générale (le 30/12/2016)
- Résolution Santé, Sécurité au travail (le 29/12/2016)
- Résolution Secteur Semi‐Public (le 28/12/2016)
- Résolution : « Pour les Personnels des Finances » (le 27/12/2016)
- Compte Rendu de la CAP n°1 (le 28/11/2016)
- CR CAPL N°3 Mutation (le 25/11/2016)
- CR CAPL N°2 Liste d’aptitude et Mutation (le 24/11/2016)
- Augmentation de la valeur du point d’indice : le gouvernement se moque une nouvelle fois des fonctionnaires (le 18/03/2016)