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Résolution Générale

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Résolution Générale


Le Congrès de la Fédération des Finances Force Ouvrière, réuni à Longeville sur Mer (Vendée) du 11 au 13 octobre 2016, rappelle son attachement indéfectible aux principes de la Charte d’Amiens, fondateurs de la Confédération Générale du Travail Force Ouvrière : liberté, humanisme, solidarité,  laïcité et indépendance vis‐à‐vis de toute structure ou influence extérieure.

Face au recul social sans précédent résultant des politiques gouvernementales successives, ces principes constituent le fondement de la défense des salariés, actifs, chômeurs et retraités.

Le Congrès réaffirme

que le syndicalisme libre et indépendant de la Confédération Générale du Travail FORCE OUVRIÈRE est le moyen indispensable au maintien de l’égalité des droits pour tous dans un cadre républicain

Le Congrès exige

l'abrogation de la loi travail, qui détruit le code du travail et préfigure l’anéantissement du Statut de la Fonction Publique.

Le Congrès réaffirme

avec force que l’austérité est suicidaire socialement, économiquement et démocratiquement.

Le Congrès réaffirme

sa détermination à défendre le pacte social républicain dont le Service Public financé par l’impôt demeure un des piliers fondateurs

Le Congrès condamne

les 30 000 emplois supprimés depuis 10 ans à Bercy et la baisse drastique des moyens de fonctionnement dans la Fonction Publique.

Le Congrès réaffirme

sa détermination à défendre le Statut Général de la Fonction Publique, qui garantit l’indépendance des fonctionnaires, leur neutralité et la continuité du Service Public sur l’ensemble du territoire, assurant ainsi l’égalité de droit des citoyens.

En conséquence, le Congrès exige

le maintien d’une Fonction Publique statutaire de corps organisés en catégories et des statuts particuliers. Dès lors, il s’oppose aux fusions de corps.

Il rejette

toutes tentatives de création de cadres professionnels interministériels et/ou inter fonctions publiques, prélude d’une fonction publique de métiers. Il dénonce la « boîte à outil RH » PPCR, qui,  sous couvert de mobilités facilitées entre les trois fonctions publiques, prépare un plan social d’envergure et impose la mobilité forcée.

Le Congrès refuse

une politique destructrice de l'emploi et notamment dans une période où les missions économiques et financières exige de plus en plus de technicité et de professionnalisme

Le Congrès réaffirme

son attachement indéfectible à la Sécurité Sociale fondée sur le salaire différé et sa gestion paritaire. Il condamne toute remise en cause des principes fondateurs de la Sécurité Sociale de 1945 et n’accepte pas les atteintes portées aux régimes de protection sociale solidaire et égalitaire.

Le Congrès rappelle

que le Code des Pensions Civiles et Militaires de Retraite est partie intégrante du Statut Général de la Fonction Publique et que la pension de retraite du fonctionnaire est une dette viagère de l’État, inscrite au grand livre de la dette publique.

Le Congrès réaffirme

son opposition au prélèvement à la source, véritable privatisation de la collecte de l'impôt par transfert aux employeurs.

Le Congrès dénonce

une véritable « usine à gaz », dans un calendrier intenable et exige l’abandon de cette réforme présentée de manière fallacieuse comme une mesure de simplification.

 

CONCLUSION

Le Congres réitère

son opposition à la loi 2010‐751 du 5 juillet 2010 relative à la modernisation et à la rénovation du dialogue social.

Il réaffirme

son attachement au paritarisme.

Le Congrès dénonce

un simulacre de dialogue social tant au niveau ministériel que dans l’ensemble des directions, le contournement des instances paritaires et le mépris envers les élus des personnels.  

Le Congrès s’oppose

au vote électronique qui n'apporte rien à l'élection et n'a qu'un intérêt purement budgétaire.

Le Congrès appelle

à développer la syndicalisation dans l’ensemble des structures du ministère.

tous les agents du ministère et les salariés du secteur semi‐public à apporter leurs suffrages aux listes FO lors des élections professionnelles, seule organisation à porter leurs revendications en toute indépendance.

Par ailleurs, dans le cadre des élections TPE du dernier trimestre 2016, le Congrès appelle chaque adhérent(e) et militant(e) à œuvrer au succès des listes FO.

Le Congrès réaffirme

l'urgence d’une riposte organisée et structurée pour lutter contre la destruction systématique des droits et garanties.

Il appelle

l’ensemble des agents qui partagent ces valeurs à rejoindre la Fédération des Finances FO et ses syndicats affiliés pour faire aboutir ces revendications par la mobilisation des personnels, y compris par la grève.