Section du VAL-DE-MARNE
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Agir à la DGFiP : demain il sera trop tard ! (communiqué intersyndical)

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Alors même que les gouvernements successifs affichent la lutte contre la fraude fiscale et le contrôle de l’usage de l’argent public comme des priorités, les décisions arbitraires de suppressions continues des emplois
nécessaires compromettent durablement l’exercice des missions.

Faudra-t-il en arriver à la situation de la Grèce pour qu’enfin les missions de la DGFiP ne soient plus sacrifiées et que cessent les suppressions d’emplois ?

Ou alors, le gouvernement a-t-il déjà décidé de confier tout ou partie de certaines missions au secteur privé comme en témoigne son acharnement à mettre en place la retenue à la source ?

· Ne pas réagir, c’est permettre le démantèlement d’encore plus de sites DGFiP. N’attendons pas d’être, directement concerné pour agir.

· Ne pas réagir, c’est cautionner la destruction de nos services, de nos emplois et à terme de la cohésion sociale.

· Ne pas réagir, c’est admettre implicitement la remise en cause de nos statuts particuliers, premier pas vers la mobilité géographique ou fonctionnelle forcée.

· Ne pas réagir, c’est aussi accepter de nouvelles dégradations de la qualité du service et de nos conditions de travail.

D’ores et déjà des actions locales contre des fermetures de sites sont engagées (pétitions, manifestations, grèves).

C’est par la mobilisation des personnels, élus et usagers que l’on pourra stopper ce rouleau compresseur qui frappe toutes les missions et tous les postes ou services de notre administration et ainsi inverser la tendance.

Les syndicats de la DGFiP engagent et appellent les personnels à se mobiliser, à participer à toutes les actions locales ou nationales.

Il y a urgence à faire obstacle à la destruction programmée de nos services, urgence à faire comprendre à la Direction Générale et au gouvernement qu’ils doivent renforcer les emplois de la DGFiP pour assurer nos missions de service public.

De notre détermination et de notre capacité collective à nous mobiliser dépend notre avenir.

Demain, il sera trop tard.

Le communiqué intersyndical est en PJ.