Section de la CORSE-DU-SUD
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CTL du 26 septembre 2019 : Quid du vrai sujet ?

CTL du 26 septembre 2019 : Quid du vrai sujet ?

La direction locale a convoqué le Comité Technique Local ce jeudi 26 septembre avec pour ordre du jour :

- 1 : Télétravail 2019 et lancement de la campagne 2020 (pour information)
- 2 : Point d’étape sur le budget 2019 (pour information)
- 3 : Point d’étape sur le stationnement à la DRFIP (pour information)

Rien ne vous choque ? La directrice Mme Assouline n’aurait-elle pas oublié un point essentiel ? Celui qui inquiète tant les agents que, pour la 3ème fois cette année, nous étions près de 40% en grève lundi dernier, anxieux de savoir à quelle sauce l’administration compte nous manger, nous détruire, nous, nos structures et nos emplois.

C’est pourtant notre directrice qui, lorsque les projets de restructuration se dévoilaient dans l’ensemble des départements début juin 2019, nous affirmait alors que le projet concernant la Corse serait connu en septembre, le temps pour les ministres Darmanin et Gourault de prendre en considération nos spécificités !

Depuis ? rien, silence radio !
Si ce "retard dans le retard" avait pour motivation d’atténuer la contestation locale agents/élus lors de la journée de grève nationale DGFIP du 16 septembre, c’est loupé !
Au regard des annonces de Mme Gourault le 6 septembre en Corse et de ses fameuses Maisons France Services, on devine que nos dirigeants peinent à imaginer un projet prenant en compte nos spécificités … nous allons alors leur faire une suggestion : maintenez nos structures et nos collègues à l’intérieur, ainsi vous respecterez enfin la Loi Montagne : un service de proximité ET de qualité.

Nos restructurations ? Aucune information, donc, de Mme Assouline, qui sait pourtant redoubler d’efforts en matière de com’ quand il s’agit de propager la voix de son maitre, qu’il soit DG ou ministre, s’appropriant ses éléments de langage, communication où toute contestation n’est bien évidement que pure dogmatisme (quand il s’agit des syndicats) ou un manque de loyauté (s’il s’agit d’un "collaborateur").
A propos de loyauté, il ne faut pas imaginer que l’on attend notre plan de restructurations avec une impatience démesurée, mais annoncer aux représentants du personnel une échéance et ne pas la respecter, la moindre des choses est de fournir une explication quand le sujet est aussi grave. Eh oui, la loyauté, c’est dans les deux sens, vis à vis de ses agents aussi Mme la directrice !

Pour éviter d’avoir à communiquer sur l’essentiel, la direction convoque donc le CTL, mais pourquoi ? Pour discuter ? Pour se concerter ? Non ! en réalité simplement pour nous informer :

  • Point 1 - "Télétravail 2019 et lancement de la campagne 2020" : Ces prochains jours, une note départementale lancera la campagne 2020…. avec quel bilan "2019" puisque la campagne 2019 vient à peine de débuter ?!!!"
  • Point 2 - "Point d’étape sur le budget 2019". La direction persistant à transmettre aux O.S. les documents en dehors des délais réglementaires (ça devient une marque de fabrique des directions locales qui se succèdent dans le département ! ), nous y apportons donc le même intérêt que l’administration !
  • Point 3 - "Point d’étape sur le stationnement à la DRFIP" : le référé "d’heure en heure" se transformant en "d’année en année" (!!!) concernant l’accès au parking de la DRFIP refusé par la copropriété, on n’est pas prêt d’avoir du nouveau. En revanche, la direction locale nous informe dans les documents préparatoires que les cartes d’accès au parking Margonajo ont été attribuées aux agents concernés sur la base des critères suivants :

- a : Situation de handicap
- b : Distance domicile / travail avec comme principe la distance supérieure à 1,5 km et la présence ou non de transports en commun
- c : Contraintes familiales

On peut s’étonner que le handicap soit un des critères pour accéder au parking de Margonajo… puisque la direction devrait proposer un stationnement de "plain pied" aux collègues concernés. Rien ou presque n’a été fait en ce sens.
Au demeurant, par qui, quand et comment ont été élaborés ces critères ? Par Mme Assouline sur un coin de son bureau, car telle est sa conception du dialogue social ! Nombre d’agents n’ont pas été consultés sur un éventuel besoin de badge car la directrice ne les considère pas, d’autorité, "éligibles" au dispositif ! A quoi sert alors le CTL ("instance de dialogue social" parait-il) ? A enregistrer les désidératas de la directrice ? Alors ce sera sans nous !

Cette conception de la concertation, aussi choquante soit-elle, laisse surtout présager du pire lorsque l’on sait que les directeurs locaux ont pour mission, une fois les projets de restructuration connus, de se concerter avec les O.S. et les élus ! Nous devinons déjà la marge de manœuvre qui nous sera allouée dans le cadre des discussions à venir !

Jeudi 26 septembre : Boycott du CTL par l’ensemble des élus (FO et Solidaires)