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Qui a besoin d’injustices et d’inégalités sociales, demande à l’OCDE

Qui
a besoin d’injustices et d’inégalités sociales, demande
à l’OCDE

L’Organisation
de coopération et de développement économiques
(OCDE) vient de rendre publique son « évaluation et ses
préconisations économiques » pour la France.


La
teneur est franchement libérale, pour ne pas dire
conservatrice. Ce programme prône le renforcement de la
réduction des dépenses publiques et une RGPP élargie
à toutes les administrations des trois versants de la fonction
publique comme au champ de la protection sociale. Il pointe aussi un
« niveau trop élevé » du salaire minimum ou
encore le caractère « trop protecteur » du marché
du travail français.


En
matière de finances publiques, alors que l’OCDE souhaite
institutionnaliser leur réduction et ainsi la rigueur, Force
Ouvrière déplore que l’augmentation de la fiscalité
envisagée par cette institution ne porte essentiellement que
sur les ménages, par le biais de la consommation (c’est-à-dire
par la TVA, impôt particulièrement injuste).


Pour
FO, l’enjeu en termes de finances publiques réside dans une
remise à plat totale de toutes les dépenses fiscales
qui ont largement aggravé les déficits publics dans le
cadre d’une politique fiscale clientéliste. Les services et
missions publiques ne sauraient en payer le prix.


La
question d’une véritable réforme fiscale, globale,
alliant justice sociale et redistribution constitue un enjeu
fondamental. La réhabilitation de l’impôt sur le revenu
et de sa progressivité doit en être l’étape
préalable et centrale.


Selon
Force Ouvrière, ce programme de l’OCDE est à jeter aux
oubliettes : en plus de n’avoir aucun effet d’entraînement sur
la croissance, si ce n’est des effets potentiellement récessifs,
ses mesures sont désastreuses sur le plan social, tout comme
le serait le projet de constitutionnalisation de la rigueur.