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Plan de rigueur : FO discutera avec les autres syndicats.

 PARIS, 14 novembre 2011 (AFP)
Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière, a indiqué lundi que son organisation participerait vendredi à la réunion des syndicats, pour "discuter" d’une éventuelle "action commune" contre le plan de rigueur du gouvernement.
"Si une action commune est possible, tant mieux. Il faut voir sur quelles modalités et quelles revendications", a ajouté M. Mailly sur LCI. Il a réaffirmé que pour FO, "il n’est pas question d’entrer dans un cycle de manifestations", comme lors du mouvement contre la réforme des retraites, car "ce n’est pas efficace".
FO est favorable à un arrêt de travail de 24 heures.
"On discutera avec les autres syndicats, mais chaque organisation gardant sa liberté de comportement et de raisonnement", a-t-il dit.
Les organisations syndicales ont rendez-vous vendredi à 14h00 au siège de la CGT. Les récentes intersyndicales réunissaient cinq organisations (CGT, CFDT, FSU, Solidaires, Unsa), FO se tenant depuis deux ans en dehors de cette intersyndicale.
Le leader de FO a indiqué ne pas croire à la "résignation" des salariés, observant toutefois "beaucoup d’inquiétudes". Il a ajouté qu’il y avait "des plans sociaux dans les tiroirs".
Interrogé sur la volonté du gouvernement de traquer les arrêts de travail abusifs, Jean-Claude Mailly a protesté contre le gouvernement "grippe-sou". "On suspecte par avance les salariés que s’ils s’arrêtent, c’est qu’ils trafiquent. Ce n’est pas acceptable".
"Qu’il y ait des systèmes de contrôle, personne n’est contre, mais je préfère que ce soit les médecins de la Sécurité sociale qui contrôlent plutôt que des médecins privés payés par les employeurs".
Jean-Claude Mailly a estimé en outre que "la crise n’était pas terminée", ajoutant que "la démocratie en prend un coup".
"On est en train partout de mettre en place des plans d’austérité. Quoi qu’on puisse penser des responsables grec et italien, c’est un banquier qui est à la tête de la Grèce, vice-président de la Banque centrale, celui qui vient d’être à la tête de l’Italie, c’est un ancien de (la banque) Goldman Sachs. J’attends quel est le banquier qui va se présenter en France aux élections présidentielles", a-t-il lancé.