Le nouveau Directeur du Pôle Pilotage et Ressources (PPR) aura fort à faire, épisode 2.

Moins d’un an après l’épisode 1 de cette saga, nous changeons de directeur du PPR.

Mme ABDI part suite à mutation. Monsieur Jean-Christophe HUBERT nous rejoint, suite à la restructuration de son ancien service. Tout un symbole.

Nous lui souhaitons la bienvenue, et nous avons dès mardi 27 juillet obtenu une audience avec lui, pour la section FO DGFIP 27 représentée par Mathilde DAESCHLER et Fabien DUBOST.

Nous avons formulé des constats et avancé certaines revendications :

- le département de l’Eure est champion des postes non pourvus, entre 30 et 70 postes, soit 5 à 10% des effectifs. Cela pèse très fortement sur les équipes.

La situation dure depuis de nombreuses années. Nous proposons qu’un concours régional Normandie (comme pour l’île de France) soit mis en place afin de pourvoir ces postes dans les 5 départements normands, et en particulier dans l’Eure. Nous rappelons aussi qu’il est possible, dans un concours régional, d’affecter sur 1 seul département, ce n’est pas sans précédents.

- un poste, le SGC des Andelys vit des débuts particulièrement difficiles, entre manque de personnels, nomination très tardive d’un chef de poste titulaire, des locaux inadaptés, sans même parler des normes handicap non respectées et des bases comptables à la qualité dégradée reçus des postes absorbés. Nous considérons qu’avant de transférer tous les postes restants, un plan d’urgence est nécessaire. Une antenne sur l’autre rive de la Seine, à Vernon ou à Louviers est aussi une solution à envisager sérieusement de notre point de vue.

- d’importants rattrapages de formations en présentiel des personnels sont à prévoir. En effet, avec la crise covid19, ces formations n’ont pas eu lieu. Mais beaucoup d’agents ont changé de métier. En particulier au SDIF de Louviers. Le tutorat, les formations dématérialisées ont été suivies sérieusement. Mais rien ne remplace les formations en présentiel.

- malgré le doublement du budget ménage lié au covid, bon nombre de collègues considèrent que "le compte n’y est pas". Le système de délégation actuel n’est ni souple ni efficace. Et le personnel d’entretien fait de son mieux, dans le cadre de relations sociales bien plus compliquées que pour nous, semble t-il. En tout cas, nous rappelons notre respect et notre soutien, à FO, pour le personnel d’entretien. La question de la réinternalisation est sur la table. Ou au moins pour certaines tâches. Nous proposons, depuis longtemps, une autre gestion du ramassage des déchets dans les locaux pour soulager justement le personnel d’entretien.

- l’aménagement de tous les sites domaniaux aux normes PMR et une politique générale cohérente au profit des agents en situation de handicap sont des priorités sur lesquelles nous réclamons systématiquement, le mieux pour tous. Nous en sommes loin, l’exemple des Andelys est bien triste sur cette question comme sur d’autres.

- la transition écologique n’est pas un gadget. Nous voulons du concret sur l’isolation des bâtiments, les fluides utilisés, les économies d’énergies recherchées, l’organisation d’un système de covoiturage (le nouveau PPR a quelques bonnes idées sur la question) et la promotion des mobilités douces pour la qualité de l’air et la santé des agents. Nous avons obtenu quelques petites avancées cette dernière année (bac pour le compostage, garage à vélos …) mais ce n’est qu’un début, la route reste longue avant que la transition écologique de notre administration soit acquise.

- la tolérance vis à vis des agents qui ne sont pas vaccinées et qui refusent cette vaccination nous semble également nécessaire pour ne pas monter les agents les uns contre les autres.

Nous avons bénéficié d’une écoute attentive du nouveau PPR. Et d’un échange intéressant.

Et comme pour revenir à de tristes réalités, nous avons aussi relu le compte rendu de notre entretien de l’an passé avec Mme ABDI. Force est de constater que nous avons surtout avancé sur le Covid et le télétravail depuis, ce que nous n’avions guère évoqué lors de cet entretien.

Nous avons encore beaucoup à travailler pour faire vivre notre idée de progrès social.