Section du PUY-DE-DÔME
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LA GRANDE DEMISSION

Près de 470 000 démissions dans le privé rien qu’au premier semestre 2022 en France : ce phénomène, qui n’existe pas que dans notre pays, inquiète. Les salariés disent vouloir mieux équilibrer leur vie professionnelle et leur vie privée…. et reprennent le dessus dans leur travail.
La crise COVID, qui n’en finit pas de s’éterniser, n’est bien entendu pas étrangère à ce phénomène… les salariés ont eu le temps de réfléchir pendant les périodes du confinement.
Ils veulent se donner une deuxième chance et cherchent des solutions pour se reconvertir.

Ce phénomène touche aussi le secteur public. C’est le cas à l’Éducation nationale qui peine à recruter avec plus de 4000 postes non pourvus aux concours 2022 sur un total de 27 332 emplois.
Mais aussi à la DGFiP où, ici où là, un stagiaire ou un contractuel démissionne ou refuse le bénéfice du concours, se disant peu fait pour vivre dans de telles conditions de travail. L’attractivité à la DGFiP était d’ailleurs un des sujets proposés à la réflexion dans le cadre du remue-méninge .

Un article est paru dans OUEST FRANCE le 2 juillet intitulé : Les métiers des impôts peinent à recruter, nous n’avions pas anticipé la désaffection des jeunes]. Le directeur régional d’Ille et Vilaine y est interviewé.

Extrait : « le métier de contrôleur des impôts ne fait plus rêver : les finances publiques peinent à recruter. Pour y remédier, la DRFiP35 lance une campagne de promotion de ses métiers ».

Comme FO-DGFiP 63 l’a souligné lors de sa dernière lettre mensuelle, l’administration pleurniche mais qui a tout fait pour que nous arrivions à cette situation ?
Pour FO-DGFiP, des solutions existent :

✗ faire subir moins de pression au travail,
✗ garantir des conditions de travail dignes de ce nom,
✗ redonner du sens du travail,
✗ cesser les suppressions d’emplois, voire mieux, réembaucher à la hauteur de la charge réelle de travail ce qui permettrait, entre autres, de mettre en place un véritable tutorat, qui est une mission à part entière,
✗ prendre réellement en compte les résultats du baromètre social annuel,
✗ stabiliser le réseau de la DGFiP en état de perpétuelle destruction,
✗ augmenter le point d’indice pour rattraper à minima l’inflation 2022 estimée au 1er semestre 2022 à 6%.
✗ revaloriser l’image des fonctionnaires largement détériorée ces dernières années par la presse et les politiques.