Les salaires de misère, ça suffit ! En grève à compter du 19 mars

Surtout, cet ajournement de la re-nomination de Guérini a permis à Gabriel ATTAL de jouer la montre sur notre agenda social pour bien garder ses oursins dans les poches. Jugez vous-mêmes, le rendez-vous tant attendu, obtenu par FO , planifié début janvier, sur les rémunérations des fonctionnaires s’est ainsi retrouvé propulsé après les JO, au 2ème semestre 2024 !!!

La méthode ATTAL, ce serait l’efficacité selon les éloges qu’il s’adresse à lui-même.
Mais en fait, d’emblée, c’est l’arnaque, le mépris, et la déconsidération pour les fonctionnaires.
La méthode ATTAL, ce serait aussi la rapidité se vante-t-il.
Que nenni ! Nous voyons des blocages, des ralentissements, des entraves au dialogue social.

La perte d’attractivité dans la fonction publique pose problème dans tous les secteurs. Pour y répondre, la question des rémunérations est centrale : FO défend la revalorisation significative du point d’indice, des carrières attractives traduites dans des grilles indiciaires dopées et la prise en compte des primes dans les pensions. Les discussions étaient engagées dans cette voie pour début janvier.

C’est alors que le premier ministre ATTAL nous ressort la rémunération au mérite, pour faire parler, pour gagner du temps, pour faire diversion. Différentes formes de rémunération au mérite ont pu exister, comme, par exemple, les bonifications d’ancienneté lors de l’évaluation annuelle pour passer les échelons plus vite. Elles se sont toutes avérées coûteuses en moyens RH, coûteuses en recours et litiges et donc chronophages, insatisfaisantes, injustes et inefficaces. A coup sûr, elles laisseraient aujourd’hui sur le carreau de nombreux fonctionnaires qui subissent l’inflation et le gel du point d’indice et qui sont tout aussi "méritants" que leurs collègues. Chaque fonctionnaire a sa place et son utilité au service de l’Etat sans qu’une concurrence soit à organiser au sein de nos services exsangues où les conflits interpersonnels se multiplient déjà du fait de conditions de travail très dégradées.

A la DGFiP aussi, on attendait notre négociation sur la revalorisation des nos régimes indemnitaires, promise dans les accords. Aussi en janvier.

Le même artifice a été sorti : le Directeur Général FOURNEL a été sorti du jeu à une date opportune, et un intérim a été mis en place, reportant on-ne-sait-quand notre négociation.

Voilà, c’est ça la méthode ATTAL pour que rien ne soit fait et rien n’avance nulle part !!!