Section de l’ARDÈCHE
 Direction départementale des finances publiques
11 Avenue du Vanel
07007 PRIVAS Cedex
 06-76-99-05-79  fo.ddfip07dgfip.finances.gouv.fr

Stop aux suicides !

REVUE SE PRESSE DU 13 AVRIL (SOURCE CONFEDERATION FO ) sur un sujet aux conséquences dramatiques.

En France, plusieurs suicides pour des raisons professionnelles viennent de nouveau de frapper l’actualité.

Var-Matin
- « Des perquisitions ont été menées mardi au siège parisien de France Télécom-Orange, dans le cadre de l’information judiciaire ouverte à la suite de la vague de suicides de salariés en 2008 et 2009. » Seuls de mauvais esprits ou l’ancien patron de l’entreprise, débarqué pour avoir parlé « d’effet de mode », penseraient que cela a un lien avec le fait que l’entreprise avait « supprimé 22.000 postes entre 2006 et 2008 et procédé à 10.000 changements de métier durant cette même période ».

Le Parisien
Pourtant « le rapport de l’inspection du travail avait notamment analysé quatorze cas de “suicides, tentatives de suicides et de dépression pathologique”, liés, selon elle, à la politique globale du personnel et susceptibles d’une qualification pénale ». Il soulignait que les dirigeants de France Télécom avaient été alertés « à maintes reprises […] des effets produits sur la santé des travailleurs ». Peine perdue…

L’Est Républicain
« Ludres (54) : un centre d’appels condamné après le suicide d’un salarié. 25.000 euros de dommages et intérêts pour harcèlement moral seront versés à la famille d’un salarié qui s’était suicidé en février 2011. »

Le Figaro
« Les syndicats de La Poste ont été entendus. Ébranlé par trois suicides en six mois, le groupe postal, qui emploie 240.000 personnes, a pris la mesure du malaise social qui règne dans ses murs. » Tout en mesures, son PDG, a annoncé des « ajustements » dans les réorganisations en cours, mais « a toutefois rejeté l’idée d’une pause de six mois dans la restructuration de la branche courrier ». Il faut savoir raison garder ?

Le Midi Libre
« Mende. Stupeur et interrogations après le suicide du commercial à l’agence Groupama. » Alors que « entre 300 et 400 salariés se suicideraient en France, chaque année, sur leur lieu de travail. Les cliniciens font régulièrement part de leurs inquiétudes sur ce phénomène dangereusement banalisé. Pour exemple, plusieurs affaires qui ont secoué le Languedoc-Roussillon ces dernières années ».

Nouvel Observateur
« Bas prix et suicides en entreprise sont liés ! » pour Marin Ledun, « Grand prix français du roman noir du festival de Beaune », co-auteur d’un « essai, Pendant qu’ils comptent les morts – La Tengo Éditions) sur la souffrance au travail ». Il y revient avec un polar, Les Visages écrasés. « Pour une raison militanto-polardesque, d’abord. Les questions de la souffrance au travail et, plus largement, des conditions de travail aujourd’hui, dans un pays comme la France, sont toujours et plus que jamais d’actualité. » Effectivement.

La Voix du Nord
« Dunkerque : un suicide et une tentative de suicide jettent les éducateurs de l’AAE (Association d’action éducative) dans la rue. » En cause, selon des représentants du personnel : « les nouvelles méthodes de management que nous dénonçons depuis deux ans ». Elles « ont complètement démoli l’AAE et les éducateurs, qui se sentent désorientés, gèrent dans l’urgence et ne savent plus à qui s’adresser ». Un constat que l’on pourrait élargir à l’ensemble du pays.