Le
Monde
Dans la foulée de la loi Macron, Manuel Valls a précisé que « le projet de loi sur le dialogue social
serait présenté
"fin mars, début avril" pour une
adoption définitive cet été ». Non sans une certaine
prudence : « entendant
éviter
au maximum le risque d’un nouveau
recours à l’article 49-3 pour l’adoption de ce texte, après l’épisode
du projet
de loi Macron, il a présenté aux
syndicats et au patronat ses options prudentes pour moderniser le
dialogue social ».
Challenges
Une modernisation ambitieuse est à prévoir... « Pour arriver à un dialogue social de
"meilleure qualité" qui soit
un "atout" et "un facteur de performance pour les
entreprises". Déplorant un dialogue social actuellement
"purement formel, trop lourd, loin des
salariés", il a qualifié de "réforme
ambitieuse" ce projet ». Mais de qui a-t-il
l’ambition d’être proche ?
L’Yonne
Républicaine
Quoiqu’il en soit pour certains, « les
partenaires sociaux ont montré leurs limites : incapables de
s’accorder
après quatre mois de négociations, ils
ont laissé le champ libre à l’exécutif, qui est décidé à légiférer ».
Peut-être le MEDEF avait-il de bonnes raisons de lui laisser les clés
du champ ?
La
Charente Libre
Un champ libre ? Traversé « au pas de charge, conforté par
l’accueil positif du patronat et des syndicats
réformistes, dont la CFDT, mais la CGT et FO sont vent debout ».
Le
Journal du Dimanche
Car de qui cette réforme est le nom ? « Le numéro un de la
CGT Philippe Martinez a indiqué à l’AFP
qu’il portait "un jugement très négatif sur cette réforme" qui "est
quasiment copie-conforme de celle du Medef".
Il espère ainsi "sensibiliser les députés" et appelle les salariés à
"se mobiliser" à l’occasion de la journée
de grève générale appelée par la CGT et FO le 9 avril. Le
leader de FO,
Jean-Claude Mailly, s’est lui aussi
dit "pas rassuré". "Celui qui a le
moins râlé aujourd’hui, c’est le président du Medef, c’est quand même
un signe", a-t-il lancé.
Jean-Claude Mailly s’est notamment dit "opposé"
à "un système nouveau, dérogatoire",
par lequel "on pourrait créer des instances uniques
dans des entreprises plus importantes regroupant"
les délégués du personnel, le comité d’entreprise et le CHSCT. "A force de déroger, on ne sera plus
dans une République" mais "dans un système anglo-saxon", a-t-il
prévenu ».
Comment dit-on dialogue social en anglo-saxon ?