Groupement F.O.-DGFiP de la DISI Rhônes-Alpes Auvergne Bourgogne
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L’aveu d’échec de macron-borne-dussopt

Nous ne nous sommes pas battus pour rien ; VOUS ne vous êtes pas battus pour rien !

L’utilisation 49.3 est un aveu d’échec cinglant pour ce gouvernement !

Si le trio borne-macron-dussopt avait été sûr d’obtenir la majorité, à l’Assemblée Nationale, sur le vote de son projet de loi sur les retraites, jamais ils n’auraient actionné l’article 49.3 de la constitution.
Mais ils ont réussi, par leurs mensonges permanents, par leur absence total de sens politique, à dresser contre eux la majorité de la population, l’ensemble des Organisations Syndicales, et jusqu’à la représentation nationale, la majorité des députés, y compris ceux acquis à leurs idées.

Cet échec du gouvernement, c’est surtout, en miroir, le succès de la lutte syndicale.
Le gouvernement a mis un genou à terre parce que la population s’est mobilisée massivement, sous l’égide des Organisations Syndicales ; parce que, pendant deux longs mois, la pression populaire n’a pas diminuée ; parce que des travailleurs, des fonctionnaires, des collègues, ont sacrifié des journées de salaires pour défendre NOS droits !

Preuve que la lutte paye ! Preuve que la grève reste le moyen privilégié pour s’opposer aux projets mortifères de dirigeants dont on se demande aujourd’hui quelle est encore leur légitimité.
Surtout, la lutte paye lorsque les Syndicats sont unis, et aucune OS de l’inter syndicale n’a failli depuis le début du mouvement.

Le gouvernement doit maintenant doit prendre acte de son échec. Son entêtement pourrait avoir des conséquences graves. A l’annonce de la première ministre, des rassemblements se sont organisés spontanément dans toutes les villes de France, concentrant l’exaspération de plus en plus grande des Français.

Nos dirigeants doivent comprendre qu’ils ne peuvent pas gouverner indéfiniment contre leur peuple. Parce que la souveraineté appartient au Peuple et que la Peuple est en droit de la faire valoir face à des usurpateurs.
Le 2 janvier 1793, Armand Gensonné, député Girondin de la Convention en appelait ainsi au Peuple - sur la question du roi, mais pas seulement - à la tribune de cette assemblée :
" Profitons-en pour rappeler au peuple dans toute leur étendue, ses droits, dont les intrigants n’ont jamais voulu qu’il jouit ; car son bonheur, sa liberté, le salut de la République, sont attachés à son résultat. (…) Il est incontestable que la volonté ne se délègue pas, et que la souveraineté du Peuple serait violée s’il n’existait pas, dans le Peuple lui même et par lui, des moyens d’arrêt contre la volonté particulière de ses délégués ; s’il ne conservait pas le droit imprescriptible de censurer (…) les résolutions que ses représentants prennent en son nom ; car, alors, il n’aurait pas seulement délégué l’exercice de sa souveraineté, il l’aurait aliéné."

Alors, retirez votre projet tant qu’il est encore temps, sous peine d’être balayés par la colère populaire.

Si le trio maléfique a un genou à terre, il faut maintenant lui donner le coup de grâce. Les députés ont les cartes en main pour renverser son gouvernement en votant une motion de censure, mais nous devons rester mobilisés, continuer à mettre la pression pour parachever notre victoire collective !