Finances publiques : Les services publics encore une fois sacrifiés sur l’autel de l’orthodoxie libérale européenne

Les services publics encore une fois sacrifiés sur l’autel de l’orthodoxie libérale européenne

Cette politique qui accepte un manque à gagner en termes de recettes pour les comptes publics a tout à voir avec le régime sec infligé d’année en année aux services publics. Ainsi, hormis quelques secteurs (armées, ministère de l’Intérieur, justice, etc.) dont les crédits croîtraient en 2024, la grande majorité des autres secteurs verraient stagner leurs moyens quand ils n’accuseraient pas une baisse. Du côté des emplois publics, l’annonce de 8 273 ETP supplémentaires dans le versant État masque des traitements très différents. Si certains secteurs (justice, armées, intérieur) emportent la majorité des créations, dans l’ensemble, les gains en effectifs sont moindres qu’en 2023. Et c’est sans évoquer le cas des ministères économiques et financiers qui, comme chaque année, perdent des emplois.

Lisez l’article de Valérie Forgeront, Journaliste à L’inFO militante