Section des Directions Nationales et Spécialisées
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Agir à la DGFiP : demain il sera trop tard !

Les organisations syndicales Solidaires Finances Publiques, CGT Finances Publiques, FO DGFiP et CFDT Finances Publiques considèrent que la situation de la DGFiP est grave et alertent les personnels sur l’ampleur des restructurations en cours dans le réseau et sur leurs conséquences. Que ce soit dans le cadre de la mise en oeuvre de la réforme territoriale ou de la démarche stratégique, déclinaison de la MAP à la DGFiP, tout est prétexte à la réduction du maillage territorial du réseau au mépris de l’égalité d’accès du citoyen au service public.

Avec les suppressions d’emplois envisagées pour 2016, c’est près d’un emploi sur quatre qui aura été détruit en 15 ans aux finances publiques. Rien ne semble indiquer que cette hémorragie cesse un jour. De surcroît, la Cour des Comptes vient de faire savoir qu’il conviendrait de supprimer plus d’un fonctionnaire sur deux et de remettre en cause la réduction du temps de travail.
Alors même que les gouvernements successifs affichent la lutte contre la fraude fiscale et le contrôle de l’usage de l’argent public comme des priorités, les décisions arbitraires de suppressions continues des emplois
nécessaires compromettent durablement l’exercice des missions. Faudra-t-il en arriver à la situation de la Grèce pour qu’enfin les missions de la DGFiP ne soient plus sacrifiées et que cessent les suppressions d’emplois ? Ou alors, le gouvernement a-t-il déjà décidé de confier tout ou partie de certaines missions au secteur privé comme en témoigne son acharnement à mettre en place la retenue à la source ?

· Ne pas réagir, c’est permettre le démantèlement d’encore plus de sites DGFiP. N’attendons pas d’être directement concerné pour agir.

· Ne pas réagir, c’est cautionner la destruction de nos services, de nos emplois et à terme de la cohésion sociale.

· Ne pas réagir, c’est admettre implicitement la remise en cause de nos statuts particuliers, premier pas vers la mobilité géographique ou fonctionnelle forcée.

· Ne pas réagir, c’est aussi accepter de nouvelles dégradations de la qualité du service et de nos conditions de travail.

D’ores et déjà des actions locales contre des fermetures de sites sont engagées (pétitions, manifestations, grèves).
C’est par la mobilisation des personnels, élus et usagers que l’on pourra stopper ce rouleau compresseur qui frappe toutes les missions et tous les postes ou services de notre administration et ainsi inverser la tendance.
Les syndicats de la DGFiP engagent et appellent les personnels à se mobiliser, à participer à toutes les actions locales ou nationales. Il y a urgence à faire obstacle à la destruction programmée de nos services, urgence à faire comprendre à la Direction Générale et au gouvernement qu’ils doivent renforcer les emplois de la DGFiP pour assurer nos missions de service public. De notre détermination et de notre capacité collective à nous mobiliser dépend notre avenir.

Demain, il sera trop tard.