Camarades, ami-e-s Financièrement la grève nous…

Camarades, ami-e-s,

Financièrement la grève nous fait mal, très mal parfois.
Et pourtant elle reste le seul moyen d’exprimer notre refus, notre colère et notre souffrance.
Soyez convaincu-e-s que les deux-cents ou trois-cents euros que nous allons perdre ne sont rien face aux milliers d’euros annuels que nous perdrons à notre départ en retraite.
Soyez heureux de pouvoir dire à vos enfants et petits-enfants que vous vous êtes sacrifiés pour eux, alors ils vous en seront reconnaissants et vous pourrez les regarder en souriant et leur dire : "ce n’est rien, je n’ai fait que mon devoir".
Leur sourire de demain effacera votre sacrifice d’aujourd’hui et votre souffrance.
Ne participez pas à leur appauvrissement et leur mise au ban de la société, c’est ce que veulent les gouvernants actuels. Ils veulent le monde pour eux seuls alors qu’il est à tous.
Le 10 décembre, vous qui étiez dans le rue le 5, revenez-y, et vous qui n’y étiez pas, allez-y.
Le monde est à tous, et nous pour l’avoir nous devons payer cher, mais tant pis, l’honneur n’a pas de prix.