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Télétravail : bien aménager son bureau à la maison

Le télétravail s’installe dans la durée et, avec lui, le mal de dos… Il convient de choisir la bonne chaise de bureau et le bon plan de travail.

Le télétravail s’est énormément développé pendant le confinement, et il se pourrait bien qu’il s’installe dans la durée – de manière régulière ou plus ponctuelle. Mais travailler à domicile n’est pas toujours l’idéal en termes de confort, et rester assis des heures devant un écran est un facteur important de douleurs pour la nuque, le dos, les articulations…

Pour réduire les risques de lombalgie et de cervicalgie, ou soulager les maux de dos existants, il est fortement recommandé d’investir dans un siège et un plan de travail adaptés à votre morphologie et à vos activités.

De l’importance d’investir dans un fauteuil de bureau

L’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) fournit des précisions sur les éléments constitutifs d’un bon siège pour travailler devant un ordinateur. « Il est préférable qu’il réponde à la norme NF EN 1335 », indique Laurent Kerangueven, expert en prévention des troubles musculosquelettiques à l’INRS.

Voici ses critères clés pour choisir une chaise ou un fauteuil de bureau :

Les dimensions du dossier sont comprises entre 45 et 50 cm en hauteur.
Le dossier bascule vers l’avant et l’arrière, afin de suivre les mouvements de l’utilisateur.
Le dossier doit maintenir les lombaires. La hauteur et la profondeur du soutien doivent être réglables, pour s’adapter à toutes les morphologies.
Le revêtement du dossier doit être poreux, pour faciliter la circulation de l’air, offrant confort à l’utilisateur et durabilité au fauteuil.
Les accoudoirs doivent être réglables dans toutes les dimensions. Il doit être possible de les retirer si l’activité le nécessite.
La hauteur de l’assise doit être réglable, pour que les jambes forment un angle de 90° avec le tronc.
La profondeur d’assise doit permettre de s’enfoncer sans provoquer de frottements derrière les genoux.
Le bord de l’assise doit être arrondi, pour ne pas « couper » la circulation sanguine.
Le rembourrage doit être ferme pour offrir de bons appuis – et pas trop mou, pour éviter que l’utilisateur ne s’avachisse.
Le fauteuil doit comporter des roulettes : cinq pour être stable et assurer de bons déplacements. Elles doivent être adaptées au revêtement du sol (de grosses roues pour la moquette).

Il faut compter au minimum 200 € pour espérer un tel confort. L’expert insiste sur une formation, ou au minimum sur la présence d’une notice, pour savoir bien utiliser tous les réglages du siège.

Merci à Pascal Nguyen de 60 millions de consommateurs.