Section du LOIRET
 Cité Administrative Coligny - Local FO - Bât F1
131 rue du Faubourg Bannier
45042 ORLEANS Cedex 1
 06-38-04-96-56  fo.drfip45dgfip.finances.gouv.fr

Retraites, emplois, salaires… Les travailleurs demandent une réelle justice sociale, pas des mirages !

Pour cet « apaisement » voulu par l’exécutif, il faut que la réforme des retraites ne soit pas appliquée appuie FO avec l’intersyndicale.

Le président de la République quant à lui a déroulé le 17 avril son catalogue de projets qui ne sont pas si nouveaux, mais à peine affichés et déjà contestés. Certains font fi de la réalité ou encore virent aux incantations d’améliorations mais sans moyens. Alors que l’appel de l’exécutif à la réduction des dépenses publiques en 2024 se fait entendre, les signes pour plus de justice sociale ne sont toujours pas apportés. Bien au contraire.

"La colère est toujours intacte alors que l’exécutif tente de se relancer. Il n’y a pas d’apaisement et 100 jours n’y suffiront pas" déclarait le communiqué issu de la Commission exécutive de FO qui se réunissait le 20 avril. Et la CE d’appeler à faire du 1er mai une journée de mobilisation historique et sans précédent. Une journée organisée dans le cadre de l’intersyndicale (huit organisations de salariés et cinq de jeunesse), constituée dès l’été dernier.

Depuis le 14 avril, date de la décision du Conseil constitutionnel d’une censure partielle de la loi de finances rectificative de la Sécurité sociale (PLFRSS) portant la réforme des retraites, décision suivie dès le lendemain d’une promulgation précipitée de la loi promptement signée par le président de la République dans la nuit, la colère n’est effectivement pas retombée. Et, au vu de l’entêtement de l’exécutif, perceptible une nouvelle fois lors de l’intervention télévisée du président de la République le 17 avril, et de ses déclarations ultérieures, cette colère n’a aucune raison de retomber.

Si Emmanuel Macron et le gouvernement montrent leur souhait de passer à autre chose, de traiter les retraites telle une affaire classée, du côté de l’opinion (qui à 70% soutient la mobilisation contre la réforme) et des travailleurs (dont 94% rejettent cette loi), il n’y a pas de raison de tourner la page. "Même si la loi est promulguée, elle ne doit pas être appliquée" a ainsi indiqué la CE de FO ce 20 avril. Retour sur les événements précédents, une sorte d’acte II dans la promptitude à la brutalité. Lire la suite…