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Moselle : le dialogue social disparaît dans la couche de neige

Le vendredi 17 décembre 2010 a été l’occasion pour la Direction des Finances Publiques de la Moselle de montrer son grand sens du dialogue social en maintenant une réunion du CTPD alors qu’une partie des délégations syndicales ne pouvait se rendre à Metz en raison des chutes de neige importantes.

Cela a motivé une intervention du Syndicat auprès du Directeur adjoint chargé des fonctions transverses et du dialogue social.

« Monsieur Rambal,

J’attire votre attention sur ce que notre Syndicat considère comme un bon exemple d’un mauvais dialogue social dans les structures de la DGFIP.

Il apparaît que, dans le département de la Moselle, la dégradation des conditions météorologiques a été l’occasion de dégrader aussi l’exercice du dialogue social.

En effet, la Direction locale a maintenu la tenue d’un CTPD le vendredi 17 décembre alors que plusieurs délégations de représentants des personnels n’ont pu se déplacer du fait des chutes de neige importantes.

Cette attitude est d’autant plus surprenante que le Département de la Moselle était passé en vigilance orange dès le jeudi 16 décembre et que le Préfet avait donné des consignes de prudence et de limitation des déplacements et avait annulé toutes les réunions prévues par ses services.

Malgré cela, pour un motif officiel de date, la Direction locale n’a pas voulu reporter ce CTPD où seules deux des quatre OS ont pu siéger.

Cependant, elle s’est déclarée prête à tenir une réunion d’information des deux délégations manquantes le mercredi 22 décembre ! Ce qui démontre qu’il existait une possibilité de report de date de ce CTPD.

Dans cette affaire, je n’irai pas jusqu’à considérer que l’Administration locale a agi délibérément ainsi afin de choisir ses interlocuteurs syndicaux, mais la tentation est forte.

D’autant qu’il me revient de nouveaux mauvais exemples chaque jour, en particulier sur la mise en application de la circulaire sur les règles de vie quotidienne qui démontre que la discussion sur la nécessaire souplesse par rapport à l’existant, que nous avons eu lors du dernier CTPC, n’est pas suivie d’effets.

Pour le Syndicat, la mise en place des DLU ne doit pas se concevoir comme un retour au féodalisme et une reconstitution des baronnies.

Il est donc urgent qu’une véritable discussion se tienne sur les règles élémentaires du dialogue social dans les services déconcentrés et les directions spécialisées de notre Direction Générale ».