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- Nos informations: Expression syndicale , année 2015
- Article publié le 21/06/2015
La DGFiP devra mettre en place pour 2018 : La Retenue à la source !
la
DGFiP
devra la mettre en place pour 2018,
Retenue à la
source !
Le
gouvernement a finalement décidé de mettre en place le prélèvement à la
source de l’impôt sur le revenu.
Les
grands axes de cette réforme ont été présentés mercredi en conseil des
ministres, pour une mise en œuvre
-
progressive dès 2016
- une application entière en 2018. (voir les comptes rendus sur notre site)
Cliquez
sur Les 9 arguments de l’opposition de FO
Principe
de la retenue à
la source
Le
prélèvement à la source de
l’impôt sur le revenu consiste à faire prélever son montant par un
tiers
payeur,
o
le
plus souvent l’employeur pour les
salariés,
o
la caisse de retraite pour les retraités.
C’est
l’employeur ou
la banque (Cf. déclaration du secrétaire d’Etat au Budget) qui serait
responsable du prélèvement effectué directement sur la fiche de paie ou
lors du
virement du salaire sur le compte bancaire.
Si
la mise en place de
cette mesure semble plutôt simple pour les salariés, le calcul devient
amphigourique
o
pour
les professions
libérales
o
-
les travailleurs indépendants,
dont
les revenus peuvent fluctuer d’un mois à l’autre.
Ces catégories pourraient donc continuer à remplir une déclaration
annuelle et
payer leur impôt sur les revenus de l’année écoulée.
Une
majorité des
Français a déjà opté pour le prélèvement mensuel qui permet
d’échelonner le
paiement de l’impôt sur le revenu en dix versements. En 2013, environ
70 %
des contribuables ont choisi la mensualisation selon la DGFiP.
En
France, le calcul
de l’impôt sur le revenu repose sur la situation personnelle du
contribuable,
comme le fait d’être pacsé, marié ou d’avoir des personnes à charge.
Confier le
prélèvement fiscal à l’employeur ou à la banque soulève donc la
question de la
confidentialité des données personnelles.
Si
l’employeur est en
mesure de connaître le montant de l’impôt payé par un de ses salariés,
pourra-t-il utiliser cette information lorsqu’un travailleur voudra
négocier
une augmentation ou lors d’un licenciement ?
L’employeur
ou la
banque pourraient prélever chaque mois une part de l’impôt calculée
uniquement
sur le montant du salaire. A la fin de l’année, le contribuable
fournirait à la
DGFiP les renseignements concernant sa situation personnelle, avec à la
clé un
crédit d’impôt remboursé par l’Etat ou un supplément à verser. Si elle
règle la
question du respect de la vie privée, cette piste réintroduit l’idée
d’une
échéance fiscale annuelle. Nul ne sait quelle majorité sera au pouvoir
le 1er
janvier 2018, date à laquelle le président François Hollande a promis
que le
prélèvement à la source serait « pleinement effectif ».
Une
commande politique
de Hollande
Le
chef de l’Etat a
fait du prélèvement à la source sa priorité, charge à l’administration
fiscale,
de mettre en place une réforme difficile et qui pourrait à terme
contribuer à
supprimer des emplois au sein de la DGFIP
Le
choix d’engager la retenue à la source à moins de 2 ans de
l’échéance présidentielle semble ubuesque
mais se substitue peut être à une incapacité de mener une réforme
fiscale
d’ampleur.
Élection,
élection quand tu nous tiens…..
Comment
faire ?
Dès
la rentrée, le
projet de budget pour 2016 devrait encourager le paiement mensualisé et
la
télédéclaration. . Dans le même temps, le gouvernement veut ouvrir une
vaste
concertation, et prévoit un livre blanc pour le milieu d’année
prochaine sur le
sujet.
Eckert
a souligné qu’à
ce stade, il n’était « pas certain que (la retenue) se fasse par
l’employeur ». « D’autres pistes sont explorées »,
a-t-il dit,
évoquant par exemple une perception par le « système bancaire, au
moment
du versement du salaire ».
Sur
les questions de
confidentialité, Eckert a souligné que si l’employeur avait
connaissance du
taux d’imposition de son salarié, cela ne lui donnait pourtant pas
accès au
« détail de la situation fiscale » ou familiale.
Autre
question en suspens : celle de l’année de transition, 2017.
Si
le prélèvement à la
source commence le 1er janvier 2018, alors 2017 sera une année
« blanche », les revenus perçus cette année là n’étant pas
taxés.
Puisqu’en 2017, sous l’ancien système, le contribuable règlera son
impôt sur le
revenu de 2016. Et que l’année suivante, il sera imposé en temps réel
sur ses
revenus de 2018.
Si
Sapin s’est dit
prêt à faire « un cadeau » concernant les revenus salariaux
pendant
cette année de transition, pas question de fermer les yeux sur les
revenus du
capital ou les rémunérations exceptionnelles.
Nos
commentaires à chaud
cette
décision rapide,
issue d’une demande du Parti Socialiste, validée par le Premier
ministre et le
Président Hollande, et reprise maintenant par Mrs Eckert et Sapin, qui
étaient
très circonspects sur ce dossier il y a encore 15 jours.
La
commande du Président de la
république va être mise en œuvre à marche forcée.
De
plus, la DGFiP qui va être mis à contribution
sans que le gouvernement se soucie de la capacité de
la DGFIP
à traiter un tel dossier extrêmement complexe avec des effectifs de
plus en
plus exsangues.
tous
les services concernés
(informatiques, juridiques,…) ont-ils la
capacité à gérer en moins de 2 ans cette réforme de la retenue à la
source.