Section du LOIRET
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Mobilisation contre la réforme des retraites dans le Loiret : "La semaine du 7 mars va être décisive pour la suite"

L’intersyndicale du Loiret, réunie vendredi 3 mars, vise une intensification du mouvement de contestation de la réforme des retraites, dès le lundi 6 mars. Avec des appels à la grève pour un "blocage de l’économie".

Ils sont plus âgés que les autres et, eux, sont déjà à la retraite. Certains vieux combattants sont même descendus dans la rue contre tous les présidents de la Ve République et, avouent-ils, ils ont connu plus de défaites que de victoires. Et ils savent, par expérience, que "les seules fois où on a gagné c’est quand on a bloqué l’économie". Voilà.

À l’aube d’une semaine décisive pour la contestation de la "contre-réforme des retraites", c’est devenu l’objectif de l’intersyndicale du Loiret, qui organisait une assemblée générale, vendredi 3 mars, à la Bourse du Travail, à Orléans.

"Il faut des appels à la grève partout"

Pascal Sudre, secrétaire départemental de la CGT, la force syndicale la plus active, a été le premier à mettre les fers au feu : "La semaine va être décisive pour la suite", prévient-il. "C’est pourquoi il faudra mettre les moyens. Pour gagner il faut des appels à la grève partout".

Avant les manifestations du 7 mars (à Orléans, Montargis, Gien, Pithiviers et Beaugency), des actions devraient être menées dès lundi 6 mars, avec des distributions de tracts dans les gares et autour des ponts d’Orléans. D’autres actions sont envisagées mardi, mercredi, dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, jeudi et vendredi aussi.

"Une intersyndicale historique"

Pour tous, si le mouvement est fort, il le doit à une unité syndicale que les vieux briscards reconnaissent n’avoir jamais connue à ce niveau dans le Loiret.

"C’est une intersyndicale historique, confirme le patron départemental de FO, Christophe Léveillé. Il faut que cela tienne et il n’y a pas de raison que cela ne tienne pas. On est unis, on restera unis : on est en guerre sociale".

Une unité nationale, départementale mais pas toujours au rendez-vous dans les entreprises, c’est aussi l’un des enjeux de la semaine. "Il y a des entreprises ou des services où il n’y a pas d’appel unitaire, où c’est parfois compliqué", regrettent les deux leaders syndicaux. C’est un frein alors que, à présent, "l’objectif est le blocage de l’économie, pousser à la grève dans les entreprises afin de convaincre ceux qui ne le sont pas encore", insiste Pascal Sudre. Lire la suite…

Philippe Cros, La République du Centre du 3.03.2023