Section du LOIRET
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« 28 Minutes » d’ARTE du 24.08.2022 - Où l’on reparle de la « perte d’attractivité » de la Fonction Publique…

« Le nombre de candidats aux concours de la Fonction Publique a été divisé par quatre en 24 ans, alors même que le nombre de postes offerts n’a pas diminué — environ 40 000 en 2021, presque autant qu’en 1997. Dans le secteur de la santé, de l’éducation ou de la magistrature, les revendications sont les mêmes : les professionnels sont à bout de souffle et demandent une revalorisation des salaires, plus de moyens et de meilleures conditions de travail. La première conséquence de ce manque d’attrait sont les postes non pourvus : 4 000 postes sur les 27 332 proposés sont encore à prendre au sein de l’Éducation Nationale pour la rentrée 2022. Pourquoi la fonction publique n’attire-t-elle plus ? Le service rendu au citoyen va-t-il en pâtir ? » (sic)

Si ces deux questions peuvent paraître superflues aux agents de la Fonction Publique confrontés au quotidien aux tristes réalités de l’exercice des missions de Service Public, il était néanmoins pertinent, au travers de cette émission de qualité programmée à une heure de grande écoute, de rappeler aux usagers les raisons profondes de la lente et régulière dégradation des missions précitées, voire de leur abandon pur et simple et donc du mal-être qui en découle au sein des personnels.

Ont ainsi été développées, entre autres, les thématiques des suppressions d’emplois aussi systématiques que dogmatiques, de la culture d’une prétendue rentabilité des missions de Service Public, de la vision très court-termiste des élites dirigeantes du pays, de l’aveuglement du management, de la mise en concurrence public/privé, du véritable et scandaleux coût des choix d’externalisation des missions, des insuffisances des grilles salariales, des conditions dégradées d’exercice des missions, de la perte de sens ressentie au quotidien par une grande majorité des agents… et la liste n’est pas exhaustive…

Gageons que ce type de reportage puisse faire voler en éclat les opinions préconçues savamment entretenues depuis des années et, qui sait ? un jour peut-être changer le regard des usagers, de la presse et de nos gouvernants vis-à-vis de nos métiers…

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