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Près de 43 % des Français jugent que les services publics fonctionnent « assez mal », et 18 % considèrent qu’ils fonctionnent même « très mal »

Plus de six Français sur dix estiment
que les services publics fonctionnent « mal »

L’hôpital et la justice sont les secteurs les plus sévèrement jugés, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche. Toutes les catégories sont concernées, y compris les fonctionnaires, ceux-ci considérant à 58 % que les services publics sont déficients.
Par A.W. avec AFP

Près de 43 % des Français jugent que les services publics fonctionnent « assez mal », et 18 % considèrent qu’ils fonctionnent même « très mal ». C’est le résultat d’une enquête réalisée par l’Ifop pour le Journal du Dimanche (JDD), publiée hier, auprès de plus de 1 500 personnes qui ont été sondées en ligne du 2 au 4 novembre.

Une opinion négative partagée par 61 % des Français qui est devenue « majoritaire dans toutes les catégories », les fonctionnaires eux-mêmes n’échappant pas à la règle, 58 % d’entre eux considérant que les services publics sont déficients.

Des résultats qui tombent quelques jours après le lancement par le gouvernement d’une large concertation autour du service public, « dans l’esprit » du Conseil national de la refondation installé en septembre par Emmanuel Macron.

Hôpital : 81 % des fonctionnaires le jugent défaillant

Dans le détail, c’est surtout la justice qui s’attire le plus d’opinions négatives (77 %) alors que le budget de la place Vendôme ne cesse d’augmenter depuis trois ans. Suit de près l’hôpital avec 73 % de Français mécontents du service. Un secteur particulièrement symptomatique puisque ce sont les fonctionnaires eux-mêmes qui sont les plus sévères avec 81 % d’entre eux qui en conservent une image négative. Pôle emploi (64 %) et la police (54 %) ferment la marche pour ce qui est des opinions majoritairement dégradées.

Malgré des enveloppes en augmentation, l’ouverture de 2 000 maisons France services sur le territoire ou encore l’annonce récente de la réouverture de sous-préfectures, « Emmanuel Macron se verrait présenter l’addition pour tous ses prédécesseurs », écrit le JDD.

Le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Stanislas Guerini, estime ainsi dans l’hebdomadaire que « ce ne sont pas des sujets nouveaux ». « On vit avec ces difficultés depuis de nombreux mois et années. Cet été on craignait pour nos urgences, à la rentrée se posait la question du nombre de professeurs… », les politiques libérales des années 1980 et le désinvestissement massif dans les services publics étant pointés du doigt. Lire la suite de l’article sur maire-info.com du 7.11.2022