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Frédéric Souillot, invité de l’association des journalistes de l’information sociale

« Les organisations syndicales reviennent au centre du jeu » (sic)

Invité par l’Association des journalistes de l’information sociale (Ajis), le secrétaire général de Force Ouvrière, Frédéric Souillot, a insisté sur l’unité des syndicats dans plusieurs dossiers. Il a également tracé les lignes rouges de FO sur la réforme des retraites.

Relation des syndicats avec le pouvoir exécutif, travail en intersyndicale, pouvoir d’achat, réformes des retraites et de l’assurance chômage, apprentissage, élections professionnelles dans la fonction publique : tels étaient les thèmes qui étaient au menu du petit déjeuner auquel participait Frédéric Souillot, le 9 novembre, à l’invitation de l’Association des journalistes de l’information sociale (Ajis). L’occasion, pour le secrétaire général de FO, d’exposer son analyse de la situation sociale et de s’exprimer sur plusieurs sujets d’actualité.

Contrairement au précédent quinquennat « les organisations syndicales reviennent au centre du jeu », analyse-t-il. Faute de majorité à l’Assemblée nationale, l’exécutif est en effet obligé de composé. Mais si la donne politique a changé, Frédéric Souillot insiste surtout sur l’unité syndicale dans plusieurs dossiers : la loi pouvoir d’achat, la réforme des retraites et la réforme de l’assurance chômage. Une situation qui se matérialise par des communiqués communs « inédits », rappelle-t-il.

Ainsi, en vue d’améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs, les syndicats appellent d’une seule voix à des augmentations de salaire (et non des primes), à une hausse du Smic, et à conditionner les aides publiques à des négociations régulières sur les salaires. « Nous avons obtenu gain de cause sur la date de revalorisation du Smic », note Frédéric Souillot.

Apprentissage : la prime à l’employeur, attention danger

Le développement de l’apprentissage, qui concerne aujourd’hui près de 900 000 personnes, est « une bonne chose », estime le secrétaire général de FO. Ce développement tient cependant beaucoup aux subventions publiques à destination des entreprise : 5 000 euros pour l’emploi d’un apprenti mineur ; 8 000 pour un majeur. Un apprenti ne « coûte » aujourd’hui pratiquement rien à son employeur. Le système doit donc évoluer. Frédéric Souillot estime ainsi que l’aide à l’embauche d’apprenti est justifiée « le temps que s’opère une prise de conscience » mais qu’il est « normal » que cette aide diminue ensuite. Or, le gouvernement envisagerait au contraire de porter la prime à l’embauche à 6 000 euros dans tous les cas d’embauche d’un apprenti. Lire la suite…