Section du LOIRET
 Cité Administrative Coligny - Local FO - Bât F1
131 rue du Faubourg Bannier
45042 ORLEANS Cedex 1
 06-38-04-96-56  fo.drfip45dgfip.finances.gouv.fr

Suppressions d’emplois - Même moins, c’est encore trop !

Les Ministres Le Maire et Attal ont présenté au conseil des Ministres et à la presse le projet de Loi de Finances (PLF) pour 2023 et le projet de loi de programmation pluriannuel des Finances Publiques 2023-2027.
Pour une fois ce n’est pas par la presse que nous avons eu les informations puisqu’une
communication spécifique à destination des organisations syndicales du Ministère et de la DGFiP a été prévue à grand renfort de vidéos.
Le Gouvernement considérant sans doute qu’il lui revenait d’annoncer lui-même ce qu’il considère comme de bonnes nouvelles.

Encore des suppressions d’emplois

Le Directeur Général Adjoint s’est ainsi félicité d’une rupture avec les quinze dernières années sur le volume de suppressions d’emplois. Pour 2023 : ce ne seront « que » 850 suppressions d’emplois.

Cela n’empêche nullement la DGFiP de rester exemplaire. En effet, l’ensemble des ministères voient pour 2023 leurs effectifs augmenter… sauf BERCY. Notre direction conserve une fois encore son titre de fournisseur officiel de suppressions d’emplois.

Si ce chiffre est nettement en deçà de ce que nous avons connu depuis des décennies et des 25 000 suppressions depuis 2010 F.O.-DGFiP a tenu a rappeler que ce sont 850 suppressions d’emplois de trop au vu des difficultés dans l’exercice de nos missions sans qu’aucun service ne soit désormais épargné.

Pour la DGFiP, ces suppressions d’emplois seraient rendues possibles par une partie des gains de productivité générés par la suppression de la taxe d’habitation et de la contribution à l’audiovisuel public. Lorsqu’on cherche à se faire préciser la nature exacte de ces gains prétendus, la réponse perd en précision mais l’on nous assure qu’ils excèdent de loin les 850 emplois supprimés en 2023. Pour F.O.-DGFiP ce retour de l’argument des gains de productivité alors que depuis des années on ne se donnait même plus la peine de les justifier ne rend pas pour autant plus supportables ces suppressions d’emplois et relève clairement de l’habillage.

Sur la durée du quinquennat ce sont 3 000 nouveaux emplois qui auront disparu. Voilà qui constitue indéniablement la base du prochain contrat d’objectifs et de moyens (COM) dont la signature est annoncée d’ici la fin de l’année. Lire la suite…