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Retraites complémentaires : FO demande une revalorisation « forte » et au plus vite !

Après l’annonce d’une revalorisation « loin du compte » des retraites de base, « les complémentaires ne peuvent pas être oubliées », réagissaient le 6 juillet les neuf organisations de retraités, dont l’UCR FO.

Le 22 juin, lors du conseil d’administration de l’Agirc-Arrco, FO « a exigé une revalorisation forte des pensions, le plus rapidement possible », alors que la fédération qui gère le régime (plus de 13 millions de retraités) prévoit que la hausse de ces pensions ‒ qui représentent en moyenne un tiers de la pension totale de retraite ‒, ne s’applique qu’en novembre.

Inadmissible pour FO, qui dénonce de nouveau l’avenant introduit l’été dernier par l’Agirc-Arrco et qui avait acté une baisse de 0,5 point de la revalorisation des pensions.

Réparer dès à présent l’effet de l’avenant 2021

Elle rappelle plus largement la situation florissante de la réserve des comptes du régime avec près de 69 millions d’euros, soit l’équivalent de dix mois de prestations. FO demande donc « une revalorisation de 0,5 à 1 point dès cet été », et « en novembre une revalorisation (…) d’au moins le montant de l’inflation ». Que l’Insee annonce d’ores et déjà autour de 6,5 % à 7 % en fin d’année.

Le Conseil de l’Agirc-Arrco envisage lui, et en novembre, « un rattrapage automatique de 0,1 % et une marge de manœuvre du Conseil de 0,2 % à 0,5 %», indiquait fin juin la confédération, notant que « la CFE-CGC et la CGT ont rejoint la déclaration de FO », entre autres sur la demande d’une réunion au plus vite de la commission paritaire « pour décider de la revalorisation ».

Le 4 juillet, FO disait sa crainte que surgisse dans ces discussions, de la part du patronat, la proposition d’un faible taux de revalorisation, à l’instar des 2,9 % décidés pour l’allocation d’Assurance chômage. Elle conteste par ailleurs le maintien du transfert, au 1er janvier 2023, du recouvrement des cotisations Agirc-Arrco vers les Urssaf. Outre de menacer 2 000 salariés des caisses, ce transfert, prévu par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020, « traduit l’étatisation en cours ».

Valérie Forgeront, L’Info Militante du 27.07.2022