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FO ne participera pas au lancement du Conseil National de la Refondation (CNR)

Dans un courrier adressé ce jour au Président de la République, Force Ouvrière indique les raisons pour lesquelles elle ne participera pas au lancement du Conseil National de la Refondation (CNR) ce jeudi.

FO considère qu’elle n’a pas sa place dans une instance qui en réunissant des composantes aussi disparates que forces politiques, économiques, sociales, associatives, des élus des territoires et des citoyens tirés au sort, risque de diluer la parole des organisations syndicales et d’affaiblir le rôle des acteurs sociaux.

Force Ouvrière ne saurait se trouver associée à un travail d’élaboration d’un diagnostic partagé et/ou de co-construction de réformes législatives en dehors du Parlement.

FO a toujours contesté les tentatives de dilution des syndicats dans une forme de démocratie dite participative venant concurrencer la démocratie parlementaire et assimilant les interlocuteurs sociaux au législateur.

FO réitère son attachement à la séparation entre le champ politique et le champ syndical et ne peut pas s’associer à un projet visant à faire du syndicat un colégislateur. Lire la suite…

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« Une majorité de syndicats boude le lancement du CNR de Macron »

« Seules la CFDT, la CFTC et l’UNSA participeront à la réunion de lancement du Conseil national de la refondation, jeudi à Marcoussis. La CGT mais aussi Force Ouvrière et la CFE-CGC ont annoncé mardi qu’elles n’iront pas. Les associations d’élus, en revanche, feront finalement le déplacement.

Changement de pied, ce mardi matin, des trois grandes associations d’élus. Celle des Maires de France, celle des Régions de France ainsi que l’Assemblée des départements de France ont décidé finalement de participer à la réunion de lancement du Conseil national de la refondation . Semi-victoire pour le chef de l’État après que les oppositions ont définitivement décliné son invitation comme le président du Sénat, Gérard Larcher. Il aura pour cela mouillé la chemise, lors d’une réunion, lundi, au cours de laquelle il s’est engagé à repartir sur de nouvelles bases avec les associations d’élus locaux avec lesquelles il a souvent eu des relations conflictuelles au cours de son premier quinquennat.

Il n’y a pas eu de rendez-vous en amont, en revanche, avec les syndicats dont les rangs seront clairsemés jeudi. On s’y attendait, la CGT a annoncé ce mardi qu’elle n’ira pas, comme la FSU, Solidaires étant aussi absent. « Vous poursuivez la démarche qui est la vôtre depuis cinq ans consistant à nous convoquer dans des délais extrêmement courts sans en détailler le périmètre, les participants conviés, les modalités et la forme, ni les attendus de cette réunion », dénonce son numéro un, Philippe Martinez, dans un courrier au chef de l’État.

La surprise est venue de la CFE-CGC

La rumeur en bruissait depuis quelques jours, Force ouvrière va aussi bouder la réunion du CNR. FO explique dans un communiqué avoir « toujours contesté les tentatives de dilution des syndicats dans une forme de démocratie dite participative venant concurrencer la démocratie parlementaire et assimilant les interlocuteurs sociaux au législateur ». Mais c’est du côté de la CFE-CGC qu’est venue la surprise. Son président, François Hommeril, ne fera pas non plus le déplacement. La décision a été prise « à l’unanimité » par son bureau national, a-t-il précisé aux « Echos », fustigeant l’attitude de l’exécutif sur l’assurance chômage ainsi que les modalités d’organisation de la réunion qu’il qualifie de « coup de com ». (sic) Lire la suite (Les Echos 7.09.2022)…