Section du LOIRET
 Cité Administrative Coligny - Local FO - Bât F1
131 rue du Faubourg Bannier
45042 ORLEANS Cedex 1
 06-38-04-96-56  fo.drfip45dgfip.finances.gouv.fr

Aide à la parentalité - Des nouveautés bien trop prudentes…

Ce groupe de travail s’est tenu le 20 septembre, présidé par Mme Gronner, Directrice du service des ressources humaines au Secrétariat Général du ministère.
Il s’inscrit dans la continuité de la réforme de l’action sociale, dont une des priorités est de revoir et d’améliorer les prestations pour satisfaire au mieux les besoins des agents du ministère.

Une enquête a été réalisée en 2021 auprès des agents pour recueillir leurs besoins et leurs attentes sur ces prestations. Elle a révélé qu’une très grande majorité de parents, quel que soit l’âge des enfants, exprimait des attentes en matière d’aides financières directes avec un besoin ciblé sur le soutien scolaire et les activités physiques, sportives et culturelles pour les enfants de plus de 12 ans.

Lors du groupe de travail de décembre 2021, plusieurs pistes ont été explorées, mais sans proposition concrète de la part de l’administration.

Pour 2023, la présidente présente 3 mesures d’amélioration :

► Rénovation du CESU 6-12 ans, appelé CHÈQUE FAMILLE Finances, selon 3 volets :

  • extension du CESU jusqu’aux 14 ans révolus de l’enfant,
  • extension jusqu’aux 17 ans du bénéfice de la prestation pour les familles monoparentales ou ayant un enfant en situation de handicap,
  • revalorisation du barème des CESU de 5%,

► Création d’un CHÈQUE SPORT Finances,

► Mise en place d’une Aide à la Parentalité en Outre-Mer (APOM).

Des trous dans la raquette demeurent dans les propositions de Bercy…

Pour FO Finances l’aide à la parentalité comprend également la réservation de places en crèche. Or ce thème est le grand absent du projet de l’administration, alors même qu’un état des lieux du nombre de berceaux réservés en ministériel et interministériel était toujours présenté les précédentes années.

La présidente explique que ce dispositif doit garder toute sa place dans l’offre ministérielle mais en tenant compte de toutes les possibilités et notamment de l’offre interministérielle par le biais des SRIAS. Considérant le coût prohibitif (9 à 10 000€ par an pour la seule réservation du berceau), le Secrétariat Général a décidé d’écarter toute augmentation du parc pour le moment. Ça a le mérite d’être clair !

Pourtant, FO Finances le rappelle, l’enquête de 2021 révèle que 92% des parents d’enfants de 0 à 6 ans privilégient la crèche comme mode de garde. De plus, dans les départements, les délégués font régulièrement face à des difficultés pour répondre à la demande des agents, ne pouvant finalement que les renvoyer vers la SRIAS.

FO Finances dénonce le choix délibéré du Secrétariat Général de ne plus faire de réservations, sans concertation avec les représentants des fédérations et sans tenir compte de l’enquête, a fortiori quand le plan égalité professionnelle préconise « une augmentation de l’offre existante comme le nombre de berceaux, le partenariat et conventions avec d’autres structures ». Un comble pour un texte qui est censé être porté par la présidente elle-même !

Dans ce contexte, FO Finances ne se résigne pas et continuera d’exiger une augmentation de réservations de places en crèche.

Lors du groupe de travail parentalité de 2018, FO Finances a également proposé d’examiner la possibilité de passer des conventions avec des assistantes maternelles, ce à quoi le Secrétariat Général avait consenti lors du groupe de travail deux ans plus tard.
Aujourd’hui, on nous répond que « la piste est tombée », faute de possibilité d’organisation d’un tel système au plan national. Lire la suite…