Mouv’RH, ça part mal…

En complément d’ESTEVE qui remplacera EDEN RH et de PASSERELLES qui offrira les postes vacants à la DGFIP aux agents d’autres administrations, la DGFIP généralisera l’application Mouv’RH pour la prochaine campagne de mutation 20022- 2023 qui ouvrira à la mi-décembre. En la matière Mouv’RH constitue un « tsunami informatique » puisque cette application remplace rien de moins que SIAM, SIRHIUS DDV, TAMPICO, ADEL et ALOA. Elle est accessible à tous via notre portail métiers.

A l’occasion du groupe de travail du 6 septembre dernier, Mouv’RH fut présenté comme un outil « tout en un » sans ruptures applicatives et offrant une ergonomie moderne. D’une manière plus prosaïque, si elle rend possible l’application des règles de gestion et le cumul des priorités, elle permet désormais aux recruteurs de consulter les dossiers de candidatures et de formaliser leur classement sur les postes offerts au choix.

Rappelons-nous que, dès 2023, 40 % des postes seront proposés au choix aux inspecteurs et plus de 85 % le seront auprès des inspecteurs divisionnaires.
Avant le saut dans « le grand bain » des mouvements de mutation sur les catégories A, B et C, l’administration a testé l’application sur le mouvement sur postes comptables C1, C2 et C3, ainsi que sur celui de CDL. Les deux campagnes ont été lancées fin octobre pour une date prévisionnelle de publication des mouvements fixée au 2 décembre. Cette date fut repoussée d’une semaine du fait des dysfonctionnements constatés dans l’application Mouv’RH.
Une nouvelle fois, les intéressés ont dû faire preuve de patience alors que certains postes sont à prendre en tout début d’année 2023 !
F.O.-DGFiP dénonce dès à présent au vu des premiers constats après l’entrée en application de Mouv’RH quelques vices cachés bien éloignés de l’argumentaire de vente :

En matière de déconcentration, la Direction générale persiste dans son choix d’octroyer de nouveaux pouvoirs aux directeurs.
Comme si l’accroissement exponentiel des postes au choix ne suffisait pas, les directeurs ont désormais la main pour valider les pièces permettant de confirmer, ou pas, une priorité lors du dépôt d’une mutation. Lire la suite…