Section du LOIRET
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Gestion RH - La DGFiP, victime de sa perte d’attractivité, naviguerait-elle désormais à vue… ?

DGFiP, le grand naufrage… ?

Dans son édition du 2.07.2022, le journal Ouest France sous la plume d’Ambre LEFÈVRE titrait :

Les métiers des impôts peinent à recruter, « nous n’avions pas anticipé la désaffection des jeunes »

« Le métier de contrôleur des impôts ne fait plus rêver : les finances publiques peinent à recruter. Pour y remédier, la Direction régionale des finances publiques de Bretagne et d’Ille-et-Vilaine lance une campagne de promotion de ses métiers. Le directeur régional des finances publiques de Bretagne et d’Ille-et-Vilaine nous explique pourquoi. » (sic)

Lire l’intégralité de cet l’article de presse en cliquant ici

Merci à nos camarades de la section FO-DGFIP du Puy de Dôme de nous avoir signalé l’existence de cet article de presse.

Aujourd’hui, les têtes pensantes de la DGFiP pleurnichent mais qui a tout fait pour que nous arrivions à cette situation ?

Pour FO-DGFiP, des solutions existent :

  • faire subir moins de pression au travail en remettant l’humain, l’épanouissement professionnel, au centre des priorités,
  • garantir des conditions de travail, tant matérielles qu’organisationnelles, dignes de ce nom,
  • redonner du sens du travail en fixant des objectifs réalistes, en encourageant l’esprit d’initiative hors de toute notion élitiste « d’étiquette » et en réinstaurant un véritable service (au) public,
  • instaurer de vraies valeurs de respect le plus élémentaire de l’individu dans les relations inter-cadres,
  • cesser les suppressions d’emplois purement dogmatiques et politiques, voire mieux, réembaucher à la hauteur de la charge réelle de travail ce qui permettrait, entre autres, de mettre en place un véritable tutorat, qui est une mission à part entière,
  • prendre réellement en compte les résultats du baromètre social annuel et donner ainsi, entre autres, un réel sens aux demandes incessantes de remontées statistiques,
  • stabiliser le réseau de la DGFiP en état de perpétuelle destruction en renonçant au « NRP quoi qu’il en coûte »,
  • augmenter le point d’indice pour rattraper à minima le taux d’inflation 2022 estimé au 1er semestre 2022 à 6,10 %,
  • revaloriser l’image des fonctionnaires largement et sciemment détériorée ces dernières années par les politiques relayés par une certaine presse complaisante.
Sans un véritable désir de prise de conscience de la part de la DGFiP, maintenant, du non-sens des orientations prises durant toutes ces dernières années et notamment depuis le lancement du programme « CAP 2022 », comment s’étonner aujourd’hui de la profonde perte d’attractivité à laquelle nous assistons… ?

Et ce n’est visiblement pas l’existence au sein de l’organigramme de la DG d’une « cascade » de bureaux et sous-bureaux aux appellations ronflantes telles que « Dialogue social-réglementation-valorisation », « Médiation interne », « Conditions de vie au travail-diversité » ou encore « Rémunération-reconnaissance » qui semblent apporter un quelconque changement au triste constat d’un réseau sciemment sacrifié sur l’autel d’une hypothétique rentabilité qui n’a aucunement lieu d’être… !
L’arrêt de la généralisation des recrutements de contractuels n’est pas pour demain ! A quand maintenant le démantèlement de la « grande maison » en vue d’une « vente à la découpe » au secteur privé de certains de nos métiers et missions… ?